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Préambule du muscle-up
Aujourd’hui est un grand jour. Dans cette suite d’articles que je m’apprête à vous présenter, tous axés sur le muscle-up dans le street lifting, mon but sera d’effacer toutes les zones d’ombre et toutes les idées reçues concernant la réalisation du muscle-up propre au street lifting.
L’objectif de cette série d’articles est en accord avec la ligne éditoriale de PerformancesSportives.com, qui vise à professionnaliser notre discipline sportive qu’est le street lifting.
Pour donner un petit peu de contexte à cet article, mais également à tous ceux qui viendront par la suite, il faut savoir que j’ai commencé à rédiger les premières lignes de cet article en 2019. C’est donc plus de 5 ans de travail que vous allez pouvoir apprécier.
Je me dois tout de même d’être transparent envers vous en vous précisant que, à l’heure actuelle, il n’existe AUCUNE étude scientifique réalisée sur le « muscle-up » en street lifting.
Par conséquent, les informations que vous retrouverez dans cet article s’appuieront essentiellement sur :
- mon expérience en qualité de préparateur physique et athlète depuis plus de 10 ans,
- mon expérience en qualité d’acteur majeur du street lifting depuis plus de 8 ans,
- mon expérience en qualité de préparateur physique spécifique dans la pratique du street lifting sur plus d’une centaine d’athlètes que je prépare depuis plus de 6 ans,
- des études scientifiques basées sur la traction en musculation, le dips en musculation, la gymnastique et tous les mouvements qui la composent.
Enfin, pour terminer ce préambule, je tenais à remercier profondément les différents acteurs du street lifting mondial, qui m’ont envoyé leurs vidéos d’exécution du muscle-up, sans eux, cet article n’aurait pas pu naître, donc, un immense merci à eux !
Et plus particulièrement, merci à :
Introduction du muscle-up
Le muscle-up est le premier mouvement de compétition en street lifting sur lequel les athlètes vont s’affronter. Il est l’exercice qui génère la plus grande admiration de la part des néophytes du street lifting, puisque ces derniers connaissant la réelle difficulté de sa réalisation, tout en établissement de véritable record de force maximale sur ce mouvement.
De par sa difficulté et sa complexité d’exécution, le muscle-up en street lifting est à l’heure actuelle, le mouvement le plus redouté des street lifters. Néanmoins, il reste un exercice qui peut s’avérer déterminant en compétition, puisqu’il permet un ajout de charge additionnelle non-négligeable, pouvant alors jouer un rôle décisif dans le total cumulé des quatre mouvements des compétitions de street lifting.
Issu initialement du street workout et popularisé au milieu des années 1990 à 2000, l’émergence du street lifting dans le monde depuis 2016, à vue naître des records de performances sur le muscle-up.
Avertissement du muscle-up
Dans cet article, comme dans tous ceux que je traiterais sur ce site internet, je parlerais uniquement du muscle-up en street lifting. En effet, nous le verrons par la suite et dans les différents articles que je vais vous proposer, mais il existe une composante qui nous amène à avoir une exécution spécifique à notre discipline, notamment, l’ajout d’une importante charge additionnelle.
La description que je vais vous faire des phases du muscle-up est donc, la façon la plus efficiente dont ce mouvement doit être réalisé en street lifting.
Il est à noter que pour obtenir une description aussi exacte des phases du muscle-up en street lifting, je me suis basé sur une analyse de plus d’une centaine de vidéos d’athlètes de hauts niveaux exécutant le muscle-up de façon spécifique au street lifting, ce qui m’a permis d’en extraire une « moyenne » d’exécution.
Bien évidemment, certains athlètes de hauts niveaux auront leur technique d’exécution propre à eux, mais ici, je développerais une exécution efficiente, pratiquer et praticable pour la plus grande majorité d’athlète de street lifting !
Les phases du muscle-up
Pour donner un peu d’importance à cet article, il me semble logique de répondre à deux questions que vous seriez légitime de vous poser, lesquelles sont :
- Pourquoi déterminer les phases du muscle-up en street lifting ?
- Comment sont déterminées les phases du muscle-up en street lifting ?
Pour répondre à cette première question, il faut savoir que la base de toute étude de mouvement est la cinématique qu’offre ce dernier, elle permet d’établir une description précise, phase par phase, de la gestuelle opérée par l’athlète.
L’identification et la détermination des phases d’un mouvement technique sont les garants d’une gestuelle sportive efficiente. Leurs observations sont donc indispensables, cela afin d’évaluer les défauts et manquent de l’athlète. Leurs justes analyses permettront alors en finalité, d’apporter les remédiations à opérer à partir du répertoire gestuel en street lifting.
Mais également et surtout, tout ceci va alors permettre de déterminer les articulations mises en jeux et par conséquent, l’activation musculaire qui en résulte, cela afin de comprendre en profondeur comment fonctionne et s’articule ce mouvement technique.
Pour répondre à la deuxième question, initialement, il faut savoir que la détermination des phases d’un mouvement technique est établie à partir des changements de direction de là ou de les articulations principalement responsables à l’exécution de ce même mouvement. [1]
On parle alors de la somme :
- des positions,
- et des actions.
Et cette analyse biomécanique d’un mouvement technique, doit alors permettre, la mise en évidence de différents éléments dans la coordination de ces positions et de ces actions effectuées lors des différentes phases, qui auront pour finalité, de déterminer la gestuelle sportive la plus efficiente du mouvement technique.
Le fil conducteur dans la détermination d’une gestuelle sportive la plus efficiente sur un mouvement technique, doit toujours permettre en finalité de :
- vaincre une inertie (en l’occurrence sur le muscle-up, la barre fixe),
- imprimer une trajectoire,
- générer des accélérations,
- maintenir un équilibre.
À partir de cette masse d’éléments, j’ai pu déterminer 5 phases essentielles à l’exécution muscle-up en street lifting :













La position de départ est une phase importante du mouvement de muscle-up, qui a pour deux principaux objectifs :
- de prépositionner l’athlète au mouvement de « balancement » dans un couloir de trajectoire propre à l’exécution du muscle-up,
- de permettre à l’athlète de générer de façon efficiente, des postures et des fixations.
Afin d’énumérer et de développer au mieux ce qu’est un prépositionnement efficient de l’athlète lors de la position de départ, nous allons nous baser essentiellement dans le plan sagittal ainsi que dans le plan frontal et prendre comme point de repère, l’axe vertical de la barre fixe.


Visuellement, dans le plan sagittal et au départ du mouvement, on constate que l’athlète se retrouve en amont de la barre fixe et qu’il adopte un prépositionnement de ses articulations, à partir du point de repère que nous avons établi, à savoir, l’axe vertical de la barre fixe où se rejoignent les articulations de ses poignets, à se retrouver :
- les coudes en arrière des poignets,
- les épaules en arrière des coudes,
- les hanches en arrière des épaules,
- les hanches en arrière des genoux,
- et les genoux en arrière des chevilles.


Mais ce prépositionnement des articulations de l’athlète, ne doit pas être laissé au hasard, en effet :
- l’angle formé entre les membres bras de l’athlète et l’axe vertical de la barre se situe idéalement à 30°,
- l’angle formé entre le buste et les bras est approximativement entre 160 et 170°,
- l’angle formé entre le buste et les jambes est approximativement de 160°.


Ces angles une fois formés, doivent alors engendrer au sein du corps de l’athlète :
- un alignement des articulations des poignets, des coudes et des épaules dans un couloir le plus aligné possible,
- une légère flexion au niveau des épaules et des hanches.
Et ce prépositionnement des articulations de l’athlète doit alors permettre de générer un positionnement du corps de l’athlète dans une forme « curviligne ». Cette forme permettra en finalité de facilité la génération d’un mouvement angulaire nécessaire à la phase suivante, à savoir, « le balancement ».


Ce placement doit alors engendrer deux facteurs, qui seront essentiels à la bonne exécution de la phase suivante qu’est « le balancement », à savoir :
- une répartition du centre de gravité de l’athlète couplé à la charge additionnelle équilibré,
- générer un mouvement angulaire efficient.
Mais un bon positionnement initial des articulations de l’athlète n’est pas le seul élément que ce dernier doit prendre en compte. En effet, cette phase doit permettre la mise sous tension musculaire des muscles nécessaires à l’exécution du muscle-up et cette dernière est déterminante à la réussite de l’exécution du mouvement, puisqu’elle ne pourra plus être modifiée, une fois le mouvement amorcé.
Pour cela, l’athlète doit également répondre à des critères de posture et de fixations bien précises qui consistent donc pour ce dernier, à partir d’un support préalablement posé en arrière de la barre fixe, à venir :
- effectuer une légère flexion des poignets au niveau de l’articulation radio-carpienne, de l’ordre de 20 à 30°,

- verrouiller les mains en position de pronation,
- espacer les mains l’une de l’autre pour les faire coïncider avec un écartement correspondant à une largeur légèrement supérieure à la largeur des articulations des épaules,


- tendre les bras tout en les relâchant,
- fixer le dos en position neutre, c’est-à-dire que l’athlète n’opère ni rétraction, ni dépression, ni élévation, ni protraction scapulaire,
- positionner la tête dans l’axe du corps, le regard accrochant un point fixe aidant à maintenir l’équilibre général du corps,
- placer le bassin en rétroversion en contractant les abdominaux, cela afin d’obtenir une contraction de l’ensemble des muscles de la sangle abdominale,


- contracter les membres inférieurs,
- placer un pied de telle sorte que, seul un l’avant pied, correspondant à la partie antérieure du pied, formé par les orteils et les métatarsiens, soit en contact avec le support reliant l’athlète au sol,


- fléchir légèrement une jambe, cela afin d’avoir toujours un pied en contact avec le support préalablement posé en arrière de la barre fixe,
- tendre et contracter la seconde jambe, cela afin de pouvoir adopter une efficiente forme « curviligne ».


Cet ensemble, à savoir, le positionnement, couplé aux postures et aux fixations de l’athlète sont préparatoires à la suivante qu’est « le balancement ».


Le balancement est une phase importante du muscle-up en street lifting, qui a pour unique but de positionner l’athlète dans un axe qui lui permettra d’effectuer un tirage efficient.
En biomécanique, on définie le mouvement de « balancement » comme un mouvement angulaire et sa définition exacte en biomécanique est que :
Un mouvement angulaire correspond au déplacement d’un corps autour d’un axe.
En recontextualisant cette définition sur notre mouvement de muscle-up, on comprend aisément que le déplacement d’un corps correspond à l’athlète et l’axe correspond à la barre fixe.
Au départ de cette phase, l’athlète va se laisser suspendre et quitter le support le reliant avec le sol, en partant de l’arrière, vers l’avant de l’axe vertical de la barre fixe.
À partir du moment où l’athlète n’est plus en contact avec son support, ce dernier doit chercher à rapprocher ses chevilles l’une de l’autre, tout en prenant en considération, la charge additionnelle.
Dès lors que l’athlète a initié cette action, les articulations des poignets, des épaules, des hanches des genoux et des chevilles se retrouvent alignées dans un couloir le plus droit possible, et cela, jusqu’à ce que l’athlète dépasse l’axe vertical de la barre fixe.


En effet, lorsque l’athlète va dépasser l’axe vertical de la barre fixe, ce dernier va atteindre un positionnement précis au sein du mouvement de « balancement », qui est caractérisé par l’atteinte du « point de puissance ».
Le « point de puissance », comme son appellation le suggère, désigne un emplacement exact qui nécessite des positions et des attaches spécifiques, où l’athlète devrait être capable d’exprimer et par conséquent, générer une puissance maximale pour obtenir une vitesse d’accélération (ou vitesse de départ) optimale lors du muscle-up.
Les postures répondants précisément au point de « point de puissance » sur le muscle-up, sont donc :
- les poignets, coudes et épaules alignées verticalement avec l’axe vertical de la barre fixe,
- les hanches légèrement en avant de la barre fixe,
- et les chevilles légèrement en avant des hanches.
Et ces postures lorsque correctement générées par l’athlète, doivent alors permettre un alignement des articulations des épaules, des hanches et des chevilles dans un axe le plus aligné possible.



On observe généralement lorsque l’athlète atteint ce « point de puissance », un changement de rythme directement au sein du mouvement technique, opéré volontairement par ce dernier. En effet, lors de la fin du mouvement angulaire, on assiste à un net ralentissement de la vitesse engendré, suivi d’une légère stabilisation avant que l’athlète n’entame sa phase de « tirage ».
Ce ralentissement et cette stabilisation, doivent alors permettre à l’athlète d’exploiter toute la quintessence des muscles responsables au mouvement du « tirage ».



Et lorsque l’athlète arrivera au point culminant de son « point de puissance » correspondant à la fin de la phase du « balancement » et donc par conséquent, de son mouvement angulaire. Les articulations des poignets, coudes et épaules se retrouvent alors alignées le plus verticalement possible avec l’axe vertical de la barre fixe.
À contrario, les articulations des épaules, hanches, genoux et chevilles se retrouvent alignées entrent-elles dans un axe le plus droit possible, mais non-aligné avec les bras de l’athlète. En effet, l’angle formé entre les bras et le reste du corps de l’athlète devrait se rapprocher idéalement d’un angle de 170°.


Idéalement puisque, plus l’athlète aura incorporé initialement de la vitesse au sein de son mouvement angulaire, plus ce dernier devra user de la contraction et de la co-contraction des muscles nécessaires à ce mouvement angulaire, afin d’en garantir une bonne stabilité générale du mouvement et une bonne relation « tension-longueur » des muscles corrélés à ce même mouvement.
Pour rappel, la relation « tension-longueur » d’un muscle décrit l’expression de la force en d’un muscle en fonction de sa longueur, dépendante de son étirement et de sa contraction. Un muscle est alors plus fort dans une certaine longueur optimale, à savoir, lorsqu’il n’est ni trop raccourci, ni trop étiré.
Tout ceci ayant pour finalité de positionner le corps de l’athlète au point culminant de la phase de « balancement » dans un axe de trajectoire du « tirage » efficient, son corps visant un axe diagonal et ses bras visant un axe vertical.


Il est à noter que, plus l’axe vertical du point culminant du « balancement » sera éloigné de l’axe vertical de la barre fixe, plus cela engendrera de la vitesse au sein du mouvement, vitesse que l’athlète devra inévitablement contrebalancer par la suite, afin de ne pas s’en retrouver pénalisé lors des phases suivantes et plus particulièrement, lors de la phase de « redressement ».
La fin du mouvement angulaire, correspondant à la fin de la phase de balancement et du « point de puissance », est donc marquée par un positionnement de l’athlète :
- les poignets, coudes et épaules alignés verticalement avec l’axe vertical de la barre fixe,
- les hanches en avant des épaules,
- les genoux en avant des hanches,
- les chevilles en avant des genoux.


Mais il faut savoir que toutes les fixations adoptées par l’athlète durant l’intégralité de l’exécution du mouvement angulaire, sont et doivent rester :
- la conservation de la légère flexion des poignets de l’ordre de 20 à 30°,
- le maintien du verrouillage les mains en position de pronation,
- l’espacement des mains l’une de l’autre que l’athlète aura initialement initié,
- le fait de tendre les bras tout en les relâchant,
- la fixation du dos en position neutre, c’est-à-dire, que l’athlète n’opère ni rétraction, ni dépression, ni élévation, ni protraction scapulaire,
- le positionnement de la tête dans l’axe du corps, le regard accrochant un point fixe aidant à maintenir l’équilibre général du corps.
- la fixation du bassin en position de rétroversion par activation principale des abdominaux,
- la contraction des membres inférieurs.
Enfin, nous ne pouvions terminer cet aspect sur les fixations sans mentionner la respiration. C’est en effet à partir du point culminant qui fait suite au « point de puissance » que l’athlète va opérer ce qu’on appelle dans le jargon du street lifting, le « bracing ».
Nous ne pouvions terminer cette phase sans le fait de mentionner qu’en compétition de street lifting, un mouvement ou plusieurs mouvements de balancier sont autorisés, on parle alors de « deadstop muscle-up » et nous le verrons dans un prochain article, chaque variante ayant ces avantages et ces inconvénients, mais sachez que cela dépend pour beaucoup, avant tout, du profil force-vitesse de l’athlète.


Le « tirage » constitue, la phase primordiale du muscle-up en street lifting et elle est marquée par la première et seule accélération générée volontairement par l’athlète au sein de ce mouvement technique.
Avant de rentrer dans les détails de ce en quoi consiste les mouvements effectués par l’athlète au sein du tirage, il faut savoir que l’athlète doit respecter minutieusement deux facteurs essentiels qui lui permettront une efficience certaine, lors du tirage.
FACTEUR N°1 DÉTERMINANT L’EFFICIENCE DU TIRAGE
CONSERVATION D’ÉNERGIE
Précédemment, lors de la phase de « balancement », nous avons mentionné que lorsque l’athlète atteignait le « point de puissance », ce dernier allait opérer volontairement un ralentissement dans son mouvement angulaire, suivi d’une légère stabilisation.
Il faut savoir que c’est à la suite de cette stabilisation, que l’athlète est censé exploiter toute la quintessence de sa force dite « force explosive » au sein du « tirage », cela dans le but de restituer toute l’énergie cinétique que ce dernier aura accumulé lors de la phase précédente, et plus particulièrement, lors du mouvement angulaire.
L’objectif de ce premier article consacré au muscle-up n’est pas de rentrer dans la biomécanique du muscle-up, mais pour bien comprendre tout l’intérêt de cette phase et des précédentes, quelques points me semblent importants à mentionner.
Tout d’abord, il faut remettre en perspective ce qu’est l’énergie cinétique, en biomécanique, sa définition exacte est que :
L’énergie cinétique est l’énergie que possède un corps en mouvement, c’est l’énergie liée à la vitesse.
Si vous avez bien tout lu jusqu’à présent, vous aurez compris que c’est lors de la phase précédente, à savoir, la phase de « balancement » que l’athlète cherche à incorporer des notions de vitesse au sein du mouvement de muscle-up, notamment par le biais du mouvement angulaire.
Mais pour que cette énergie emmagasinée lors de la phase de « balancement », soi utilisée de façon efficiente par l’athlète et restituée lors de sa phase de « tirage », ce dernier doit en respecter quelques principes.
En effet, il existe deux principes fondamentaux pour que l’athlète conserve cette énergie, on parle alors des principes de la conservation d’énergie.
Le premier principe concerne la rigidité d’un corps, concrètement, au moment de l’impulsion du tirage, et donc de l’intention de l’athlète à synchroniser les mouvements propres au « tirage », ce dernier doit au maximum conserver toutes les fixations que nous avons précédemment mentionnées lors de la phase de « balancement », à savoir :
- une légère flexion des poignets de l’ordre de 20 à 30°,
- le verrouillage des bras, bras tendus, mais relâchés,
- la fixation de la ceinture scapulaire en position neutre,
- la fixation du bassin en rétroversion par activation principale ressenti de la contraction des abdominaux,
- la contraction des membres inférieurs.
Mais également adoptées certaines postures précises, détaillées à l’aide des images ci-dessous, en se limitant à la stricte utilisation des mouvements nécessaires à cette phase de « tirage »
Le maintien de l’ensemble de ces fixations et de ces postures, permettra alors à l’athlète, d’éviter toutes déperditions d’énergie que ce dernier aura emmagasinée.
Le second principe concerne l’alignement des masses au-dessus du point d’appui, concrètement, cela suggère pour que l’énergie cinétique puisse se transférer, le corps doit se retrouver aligné au-dessus du point d’appui avec un alignement des articulations de l’athlète propre à l’exécution du mouvement associé.
Grâce aux données que nous avons extraites et à nos recherches, nous avons pu déterminer cet alignement efficient des articulations du corps de l’athlète au-dessus du point d’appui et il correspond à l’atteinte de l’athlète au point culminant de la phase 2 du muscle-up, à savoir, « le balancement » (images ci-dessous).


Dans ces deux principes que nous venons de développer, on comprend aisément que le point commun qui peut les affecter, c’est la non-maîtrise de la vitesse engendrer par le mouvement angulaire lors de la phase 2, à savoir, « le balancement ».
Tout l’intérêt du « point de puissance » réside alors dans la qualité à correctement ralentir puis stabiliser ce mouvement angulaire, afin de conserver un alignement des articulations de l’athlète et de maintenir certaines fixations, dans le but que ce dernier puisse restituer au sein du « tirage », toute l’énergie cinétique emmagasinée précédemment.
FACTEUR N°2 DÉTERMINANT L’EFFICIENCE DU TIRAGE
TIMING DE TIRAGE
Mais la conservation d’énergie n’est pas le seul facteur déterminant à l’efficience du tirage, en effet, il existe également un second facteur déterminant l’efficience ou non du tirage sur le muscle-up.
En street lifting, on mentionne fréquemment la notion de :
« timing du tirage »
Le « timing du tirage » rentre directement en corrélation avec la conservation d’énergie, puisqu’il intervient à la fin de la stabilisation qui survient au point culminant du mouvement angulaire généré lors de la phase de « balancement ».
Concrètement, le « timing du tirage » suggère que l’athlète opère les mouvements propres au « tirage » du muscle-up et cela doit survenir presque immédiatement à la suite de la stabilisation.
C’est très certainement le point le plus important à retenir concernant ce facteur, puisqu’on mentionne généralement le « timing du tirage » comme pouvant affecter uniquement la trajectoire lors du « tirage », mais en réalité, ce n’est pas l’unique raison qui fait du « timing du tirage » un facteur déterminant l’efficience ou non du « tirage ».
Puisqu’en effet, nous avons évoqué l’énergie cinétique, comme étant l’énergie qui était engendrée par le mouvement angulaire opéré volontairement par l’athlète, mais il faut savoir que lorsque ce dernier va arriver au point culminant de son mouvement angulaire, une autre forme d’énergie va se créer et s’accumuler au sein du corps de l’athlète.
Au niveau biomécanique, on parle alors de l’énergie potentielle élastique et par définition, l’énergie potentielle élastique, c’est l’énergie emmagasinée par un corps qui est déformé sous l’action d’une force et qui a tendance à revenir à sa forme initiale.
Concrètement, sur un mouvement comme le muscle-up, lorsque l’athlète va arriver au point culminant de son mouvement angulaire, ses muscles et notamment ses muscles rétropulseurs vont légèrement s’étirer et donc se déformer sous l’action de la force de la barre fixe, ce qui aura pour conséquence pour l’athlète, d’emmagasiner de l’énergie potentielle élastique au sein de son corps.
Le but étant alors pour l’athlète de pouvoir bénéficier de toutes cette énergie qu’il aura emmagasiné, afin de la restituer lors du « tirage ». Mais la problématique est que l’athlète doit restituer toute cette énergie dans le sens opposé auquel il fait face lors de son mouvement angulaire.
C’est à ce moment précis que nous allons de nouveau évoquer la stabilisation, mais également le « timing du tirage », puisqu’en effet, la stabilisation doit alors permettre à l’athlète d’opérer les mouvements propres au tirage sur le muscle-up dans un court laps de temps.
Tout l’intérêt du « timing du tirage » sera alors, de faire en sorte que la durée entre la stabilisation et le départ du « tirage » soit la plus courte possible. Puisqu’en effet, cela va faire intervenir ce qu’on appelle un « cycle » au sein du corps de l’athlète et plus particulièrement, au sein des muscles responsables du « tirage ».
Au niveau physiologique, on parle du cycle étirement-raccourcissement de la structure musculo-tendineuse, ou en anglais « stretch-shortening cycle” (SSC). Ce cycle se caractérise par une contraction excentrique (étirement) de la structure
musculo-tendineuse, suivie par une contraction concentrique (raccourcissement) dans un court laps de temps.
On lui attribue de nombreuses vertus et notamment, une augmentation de la performance sportive lors de la phase concentrique d’un mouvement, qui résulte de ce qu’on appelle du « coupling time », qui représente la synchronisation de l’étirement excentrique et du réflexe myotatique (contraction d’un muscle en réponse à son étirement) pour l’optimisation de la restitution d’énergie élastique, après l’étirement des tissus.
Mais pour que tout ce processus au sein de ce « cycle » soit effectif au sein du corps de l’athlète, il est primordial que le laps de temps entre l’étirement et le raccourssiement soi le plus court possible. Avec les récentes études scientifiques, nous avons réussi à déterminer que ce laps de temps devrait idéalement se situer entre 50 et 100 millisecondes de « coopling time » et ne devrait surtout pas excéder 200 millisecondes, sous peine de ne pas emmagasiner assez d’énergie potentielle élastique, ou même, de voir cette énergie se dissiper en chaleur.
En conclusion, le « timing du tirage » doit être effectué au bon moment, mais également et surtout, dans un laps de temps le plus court possible, cela afin que l’athlète puisse restituer au sein du « tirage », toute l’énergie potentielle élastique emmagasinée. [2] [3]
Il faut savoir que même si nous avons mentionné que ces facteurs constituent effectivement des facteurs qui affectent positivement la qualité du « tirage » de l’athlète, ce sont bel et bien les intentions qu’aura l’athlète lors de ce « tirage » qui fera ou non que ce dernier puisse bénéficier de toutes ces énergies.
En effet et pour rappel, cette phase constituant la seule accélération lors du mouvement du muscle-up, c’est pour cela, qu’il est impératif qu’un changement de rythme soit opéré par l’athlète dès le départ des actions responsables du « tirage », et ce changement doit être effectué avec la plus grande intention d’accélération franche, brutale et explosive.
Ces actions consistent en une :
- extension des épaules,
- flexion des coudes.
Et les muscles responsables de ces actions sont :
- Pour l’extension des épaules : les grands dorsaux, les grands ronds, les grands pectoraux, les triceps brachiaux et les faisceaux postérieurs des deltoïdes.
- Pour la flexion des coudes : le biceps brachial, le brachial, le brachio-radial.
Cependant, afin de permettre à l’ensemble des muscles responsables de l’extension des épaules et de la flexion des coudes d’exprimer tout leur plein potentiel de force, en transférant toute la puissance qu’ils vont produire sur l’intégralité des muscles intervenant directement sur le « tirage », il est alors primordial pour l’athlète d’obtenir un facteur principal de performance sportive et il consiste en une :
- fixation des scapulas.
Et pour générer cette fixation scapulaire, l’athlète doit alors effectuer dès le départ du mouvement, les mouvements de :
- protraction scapulaire,
- dépression scapulaire.



Cette fixation scapulaire doit alors permettre un alignement de la tête humérale en face de sa glène, cela afin d’éviter tous les décentrages de la gléno-humérale qui irait entraîner un conflit entre l’extrémité supérieure de la tête humérale et la voûte sous acromio-coracoïdienne en comprimant la coiffe des rotateurs et la bourse acromio-deltoïdienne.
De plus, il est à noter que la protraction scapulaire est censé faciliter la rotation interne des épaules, qui interviendra lorsque l’athlète effectuera sa phase de « redressement », au-dessus de la barre fixe.
Ce n’est que lorsque l’ensemble de ces actions sont correctement appliquées et exécutées par l’athlète, que cela sera en mesure d’éviter toutes :
- contraintes mécaniques parasites,
- déperditions des forces lors de l’accélération du mouvement.
La réalisation d’une performance sportive sur le muscle-up en street lifting est donc, la résultante de l’aptitude à coordonner la contraction successive des muscles sollicités et l’application d’une technique parfaite.
Un tirage trop prématuré ou bien au contraire, trop tardif, n’aura alors que simple conséquence, d’ajouter d’importantes contraintes mécaniques qui iront directement entraver l’accélération de l’athlète.
Néanmoins, afin de ne pas entraver le bon déroulé de cette accélération, il est également important pour l’athlète de mettre l’accent sur :
- la trajectoire du mouvement,
- le contrôle de l’accélération du mouvement.
Et afin d’opérer un bon déroulé lors de l’accélération, l’athlète doit mettre l’accent sur le fait de :
- marquer l’accélération suite à l’atteinte du « point de puissance »,
- maintenir une vitesse constante dans le « tirage ».
Concrètement, lors de cette phase de « tirage », l’athlète doit avoir une réelle intention de repousser la barre fixe verticalement et horizontalement vers le bas, ou plus précisément, dans un axe s’inscrivant dans la continuité directe de l’axe de trajectoire du tirage, que l’athlète aura au préalable établi avec ses articulations des épaules, hanches, genoux et chevilles lors du point culminant de la phase de « balancement » et tout ceci, le plus rapidement possible, cela afin que l’athlète se hisse le plus verticalement et le plus proche possible de la barre fixe.



Il est à noter tout de même que le point culminant atteint lors de la fin de la phase 2, à savoir, le « balancement » ne doit en aucun cas être accentué et dépassé, cela afin de conserver au maximum les fixations que nous avons précédemment mentionnés lors de cette phase.
En finalité, si l’ensemble des éléments que nous venons d’aborder sont correctement appliqués et exécutés par l’athlète, cela doit amener logiquement ce dernier sur le point le plus haut de cette phase de « tirage » à une modification des postures qui sont caractérisées par :
- les coudes en arrière des poignets,
- les épaules en arrière des coudes,
- les hanches en avant des épaules et alignées avec l’axe vertical de la barre fixe,
- les genoux en avant des hanches et de l’axe vertical de la barre fixe,
- les chevilles en avant des genoux.



On peut alors aisément constater le maintien dans un axe le plus droit possible des articulations :
- des épaules,
- des hanches,
- des genoux,
- et des chevilles.
Et plus précisément :
- au niveau du poignet : un maintien de l’angle formé initialement, lors de la « position de départ » au sein de l’articulation radio-carpienne, se localisant aux alentours de 20° à 30°,
- au niveau du coude : un angle formé au sein de l’articulation huméro-ulnaire, se localisant aux alentours de 100° à 110°,
- au niveau de l’épaule : un angle formé au sein de l’articulation gléno-humérale, se localisant idéalement aux alentours de 70°.



Si nous ne pouvons donner des affirmations exactes quant aux angles formés au sein des diverses articulations par les athlètes lors de cette phase du « tirage », c’est notamment dû aux faits qu’en fonction de différents éléments, cela va varier, on peut notamment citer :
- la longueur des segments osseux de l’athlète,
- le profil force-vitesse de l’athlète.
Tout ceci ira incontestablement provoquer des variations dans la trajectoire du « tirage » et bien que l’on peut observer une forte similitude dans les exécutions démontrées ci-dessus, cela engendrera forcément une fluctuation dans le degré d’angle que formeront les articulations des différents athlètes.
Pour terminer, veuillez prendre en considération que nous aborderons beaucoup plus précisément la biomécanique de la trajectoire du tirage sur le muscle-up dans un prochain article.


La phase de « transition » est souvent considérée, à tort, comme la phase la plus difficile du mouvement de muscle-up. Cette hiérarchisation principale dans l’échelle de difficulté établie par les néophytes du street lifting, est notamment due au fait que lorsque ces athlètes échouent sur le muscle-up, cela survient généralement lors de cette phase et plus particulièrement, lorsque l’athlète n’arrive pas à passer au-dessus de la barre fixe.
Mais à la vue de ce que nous avons mis en évidence lors de la phase du « tirage », vous aurez compris que l’échec d’un athlète sur la phase de « transition », n’est ni plus, ni moins que la conséquence d’un mauvais « tirage » et par conséquent, d’un mauvais « point de puissance » initié par l’athlète précédemment. En effet, il faut bien remettre en perspective que c’est le « point de puissance » et la phase de « tirage » qui vont déterminer la réussite ou l’échec de l’athlète sur sa phase de « transition ».
Néanmoins, il n’en reste pas moins vrai que cette phase, constitue un élément important du mouvement de muscle-up, puisque si l’athlète n’opère pas les bons gestes, aux bons moments, dans le pire des cas, ce dernier ne sera pas enclin à basculer son buste au-dessus de la barre fixe et dans le meilleur des cas, l’athlète arrivera à passer son buste, au-dessus de la barre fixe, mais en adoptant des postures non-efficiente, et généralement non-valide en compétition de street lifting.
Le début de la « transition » est donc marqué par une modification de l’inclinaison du buste de l’athlète et c’est bien le point le plus important à retenir lors de cette phase, puisqu’à partir de cette modification de l’inclinaison du buste de l’athlète, une succession d’événements va se produire.
Tout d’abord, cette modification de l’inclinaison du buste va inévitablement provoquer une flexion des hanches de l’athlète. Souvent décriée, elle n’en reste pas moins indispensable, puisque la flexion des hanches doit alors permettre à l’athlète, pratiquant le muscle-up en street lifting, de maintenir un centre de gravité stable.
Mais cette flexion des hanches de l’athlète n’est pas sans conséquence, puisqu’en effet, c’est à ce moment précis que l’athlète va volontairement modifier l’axe de trajectoire du « tirage », que ce dernier aura initialement créé, lors de la phase de « tirage », par l’action de la flexion de ses hanches, cela afin de rapprocher son buste de la barre fixe, dans le but de basculer au-dessus de la barre fixe.
La flexion des hanches va alors engendrer, au-delà de la modification de l’axe de trajectoire du « tirage », un net ralentissement dans l’exécution du muscle-up, puisqu’en reprenant en compte ce que nous avons mis en évidence lors de la phase du « tirage », on observe facilement un non-alignement entre les articulations des épaules et des hanches, ne respectant alors plus, le premier principe de la conservation d’énergie, à savoir, la rigidité d’un corps.
Il s’agira alors pour l’athlète, lorsque ce dernier arrivera au point culminant de sa flexion des hanches, correspondant à mi-chemin de cette phase de « transition » , d’atteindre un point suffisamment haut, qui doit lui permettre d’adopter les postures suivantes :
- les coudes en arrière des poignets,
- les épaules en arrière des coudes,
- les hanches et les épaules alignées le plus verticalement possible et parallèle à l’axe vertical de la barre fixe,
- les genoux en avant des hanches sont alignés le plus possible avec l’axe vertical de la barre fixe,
- les chevilles en avant des genoux.



Il est à noter que lorsque l’on sous-entend « atteindre un point suffisamment haut » à ce stade dans l’exécution du muscle-up, cela doit correspondre sur un axe horizontal, à un alignement presque parfait entre les articulations des poignets et des épaules. L’ensemble de ces postures prédisposent alors l’athlète dans une position efficiente pour terminer cette phase de « transition ».



Et afin d’atteindre ces postures, l’athlète doit alors accentuer les mouvements que ce dernier aura établis lors de la phase du « tirage », à savoir :
- l’extension des épaules,
- la flexion des coudes,
- la dépression scapulaire.
Cependant, il est à noter qu’aucune modification ne sera effectuée auprès de la légère protraction scapulaire.
À ce moment précis de l’exécution de cette phase, correspondant à mi-chemin de la phase de « transition » , on assiste donc plus précisément :
- au niveau du poignet : un maintien de l’angle formé initialement, lors de la « position de départ » au sein de l’articulation radio-carpienne, se localisant aux alentours de 20° à 30°,
- au niveau de la hanche : un angle formé au sein de l’articulation coxo-fémorale, se localisant idéalement aux alentours de 140 à 150°.



Et concernant les articulations des coudes et des épaules, comme mentionné précédemment, nous ne pouvons donner des affirmations exactes quant aux angles formés au sein de ces articulations puisqu’en fonction de deux principaux facteurs, cela va varier, à savoir :
- la longueur des segments osseux de l’athlète,
- le profil force-vitesse de l’athlète.
Néanmoins, nous pouvons tout de même affirmer, à la simple observation des images ci-dessus, quelques points de repères bien précis qui doivent être atteints par l’athlète à ce stade de l’exécution de la « transition », lesquels sont :
- l’extension des épaules presque complète, et donc, au sein de l’articulation gléno-humérale, un angle formé proche de 0°,
- l’alignement quasi-vertical des articulations des épaules et des hanches, le tout, parallèle à l’axe vertical de la barre fixe,
- un positionnement des articulations des genoux alignés avec l’axe vertical de la barre fixe.


Tout ceci, permettra alors à l’athlète d’obtenir une trajectoire la plus courte possible, ayant pour conséquence directe, d’obtenir une efficiente « transition » lors du muscle-up.
En effet, il existe un concept presque universel et commun à tout mouvement dit « complexe », cela, toute disciplines sportives confondues. Ce concept repose sur le fait que le chemin que doit parcourir un athlète pour effectuer son mouvement, devrait être le plus court possible, en prenant bien évidemment, en considération les contraintes qui lui sont imposées.
En l’occurrence, sur le mouvement de muscle-up, la contrainte principale extérieure, représente la barre fixe, cela signifie donc que malgré cette contrainte, la distance barre fixe – athlète devrait être la plus courte possible, cela afin de ne pas trop éloigner le centre de gravité de l’athlète couplé avec la charge additionnelle.
Il est donc, d’autant plus important pour l’athlète lors de cette phase, d’obtenir une efficiente synchronisation et de coordination dans l’exécution de tous les mouvements que nous avons mis en avant, cela afin de maintenir un centre de gravité stable et au plus proche de l’axe vertical de la barre fixe, dans le but de limiter au maximum l’augmentation du « moment de force », lors de la phase de transition du muscle-up (nous aborderons le concept du « moment de force » sur le muscle-up lors d’un prochain article).
Et cette accentuation du degré d’implication des mouvements cités ci-dessus, n’aura alors que pour simple conséquence directe, d’augmenter de façon considérable, l’activation musculaire des principaux muscles responsables à l’exécution de ces mouvements.
On parle alors, des muscles :
- muscles fixateurs des scapulas (principalement trapèzes (faisceaux moyens et inférieurs) et rhomboïdes),
- deltoïdes (faisceaux postérieurs),
- brachio-radial,
- biceps brachial,
- brachial,
- grand dorsal,
- dentelé antérieur,
- grand pectoral.
Vous l’aurez compris, toute cette succession d’événements part, de l’accentuation de la flexion des coudes et de l’extension des épaules qui provoquent une modification de l’inclinaison du buste de l’athlète, engendrant elle-même, une flexion des hanches de ce dernier, ayant pour finalité d’amener l’athlète au-dessus de la barre fixe et de terminer cette phase de « transition ».
Ce n’est que lorsque cette succession d’événements aura eu lieu, que cette finalité pourra être atteinte, marquant alors l’arriver au point culminant de cette phase de « transition », caractérisé par les postures suivantes :
- les coudes alignés le plus possible verticalement avec les poignets et l’axe vertical de la barre fixe
- les épaules en avant des coudes,
- les hanches et les épaules alignées le plus verticalement possible et parallèle à l’axe vertical de la barre fixe,
- les genoux en avant des hanches sont alignés le plus possible avec l’axe vertical de la barre fixe,
- les chevilles en avant des genoux.



À ce moment précis de l’exécution de cette phase, correspondant à la fin de la phase de « transition » , on assiste donc plus précisément :
- au niveau du coude : un angle formé au sein de l’articulation huméro-ulnaire, se localisant aux alentours de 70°,
- au niveau de la hanche : un angle formé au sein de l’articulation coxo-fémorale, se localisant idéalement aux alentours de 120 à 130°,
- l’extension complète des épaules, et donc, au sein de l’articulation gléno-humérale, un angle formé égal à 0°,
- l’alignement vertical des articulations des poignets et des coudes avec l’axe vertical de la barre fixe,
- un positionnement des articulations des chevilles alignées avec l’axe vertical de la barre fixe.


Mais également, il faut savoir que c’est à partir de ce moment précis dans l’exécution de la « transition », et cela, jusqu’à la fin de cette phase, correspondant au moment précis où l’athlète va basculer au-dessus de la barre, qu’une nouvelle action de ce dernier va apparaître, à savoir, la rotation interne des épaules.
Les muscles intervenant lors de ce mouvement n’auront alors que pour unique but, de freiner et stabiliser l’arrivée de l’athlète au-dessus de la barre fixe, ce qui engendre alors, un nouveau recrutement graduel et exponentiel des muscles responsables de cette action.
De la même manière que c’est à partir de ce point culminant de la phase de « transition » que l’on observe certaines modifications et certains maintiens dans les fixations auparavant adoptées, à savoir :
- une bascule de la position de flexion à la position d’extension des poignets, de l’ordre de 70°, s’accompagnant d’une légère abduction (ou déviation radiale) de ces derniers,

- la contraction des bras, d’un angle approximativement de 90°,
- la fixation de la ceinture scapulaire en position de légère protraction scapulaire,
- la fixation du bassin en rétroversion par activation principal ressenti de la contraction des abdominaux,
- la contraction des membres inférieurs.
Mention particulière pour la fixation de la ceinture scapulaire en position de légère protraction scapulaire, j’insiste sur le fait que le maintien permanent durant l’intégralité de cette phase est primordial, afin de préserver l’intégrité physique de l’athlète. En effet, lorsque correctement appliquée et maintenue, cette légère fixation scapulaire doit alors permettre d’éviter toutes contraintes mécaniques supplémentaires qui iraient traumatiser les articulations des épaules de l’athlète.
Il est à noter qu’un bon moyen de savoir si cela a été correctement appliqué et maintenu est qu’à la fin de cette phase, on peut aisément observer visuellement un léger arrondissement du dos de l’athlète.



Toutefois, en apportant un peu de nuance à cette phase de « transition », je me dois de mentionner qu’elle doit être la plus courte possible et se passe naturellement à partir du moment où l’athlète adopte les bonnes postures et fixations aux moments précis que nous avons détaillés ci-dessus.
Il est donc primordial pour l’athlète au cours de cette phase de préserver :
- le maintien permanent de l’équilibre général,
- la fixation du dos,
- la trajectoire du mouvement,
- la contraction des abdominaux et des membres inférieurs.
Néanmoins, afin de ne pas entraver le bon déroulé de tout ce qui aura été mis en place par l’athlète lors de la phase du « tirage », il est également important pour ce dernier de mettre l’accent sur :
- l’axe de la trajectoire du tirage,
- l’axe des intentions du tirage.
Concrètement, lors de cette phase de « transition », l’athlète doit conserver l’intention de repousser la barre fixe verticalement et horizontalement vers le bas, mais également, de se rapprocher de cette dernière. Visuellement parlant, on observe une modification :
- de l’inclinaison de l’axe de trajectoire du tirage qui, tend progressivement à s’orienter verticalement vers le haut, pour finir dans un axe s’inscrivant dans la continuité directe des articulations des épaules et des hanches.
- de l’inclinaison de l’axe des intentions du tirage qui, fini progressivement sur un axe vertical dirigé vers le bas, s’inscrivant dans la continuité directe des articulations des poignets et des coudes.



Une fois l’atteinte de l’athlète au point culminant de cette phase de « transition », on ne parlera alors plus d’intention de tirage et de trajectoire de tirage, mais d’intention de poussée et de trajectoire de poussée.


Résumé grossièrement au simple fait que l’athlète de street lifting cherche à se redresser, d’où l’appellation « le redressement », nous pourrions définir plus précisément cette phase comme étant la phase de :
« La réception, la stabilisation et le redressement »
En effet, l’importance de cette phase qui consiste en la réception, la stabilisation et le redressement de l’athlète, est généralement incomprise et par conséquent, souvent négligée. Néanmoins, elle n’en reste pas moins une phase importante du mouvement du muscle-up, qui mal exécutée, peut entraîner deux principaux facteurs, à savoir :
- une déperdition des postures et des fixations,
- une accentuation du risque de blessures.
La réception est marquée par l’action principale de la rotation interne des épaules, elle doit permettre de faciliter la stabilisation de l’athlète, au-dessus de la barre fixe. En effet, la rotation interne des épaules a alors pour unique but de faciliter certaines actions sur les scapulas lorsque l’athlète arrive au-dessus de la barre fixe, lesquelles sont :
- tilt antérieur ou bascule antérieure des scapulas,
- une légère sonnette externe des scapulas,
- une légère protraction scapulaire.
Cependant, il est à noter que la rotation interne des épaules ne devrait en aucun cas excéder un angle de plus de 50°, cela afin de conserver une bonne mise en tension-longueur des muscles responsables de ce mouvement de façon efficiente, mais également, cela afin de ne pas compromettre l’intégrité physique de l’athlète. [4] [5] [6] [7]
Tout cet ensemble doit alors permettre à l’athlète suite à sa réception au-dessus de la barre fixe, de faciliter sa stabilisation, tout en préservant le maintien de la glène en face de sa tête humérale, cela dans le but d’effectuer son redressement rapidement tout en préservant l’intégrité physique de l’athlète de street lifting.
Les actions de ces mouvements atteignent alors leurs paroxysmes à ce stade de l’exécution du muscle-up, puisque la bascule de l’athlète au-dessus de la barre fixe, va provoquer un bouleversement dans les muscles engagés au sein du muscle-up. En effet, les muscles agonistes initialement engagés vont alors devenir des antagonistes et inversement, les muscles antagonistes vont devenir des agonistes.
Les muscles alors responsables de la :
- rotation interne des épaules,
- bascule antérieure des scapulas ou tilt antérieur des scapulas,
- légère sonnette externe des scapulas,
- dépression scapulaire,
- légère protraction scapulaire.
Se retrouvent alors grandement activés, cela afin de stabiliser le plus rapidement possible le positionnement de l’athlète.
Mais au-delà de toutes ces fixations que nous venons de mettre en évidence et vous l’aurez compris, qui ont pour principal rôle de préserver l’intégrité physique de l’athlète, tout en faisant en sorte de pré-positionner ce dernier à sa phase de redressement. Il subsiste également une autre fixation qui, si non-réalisée, peut compromettre la validation de l’essai de l’athlète en compétition de street lifting, puisque, comme le stipule le règlement de la Fédération Nationale de Street Lifting :
« Au niveau des jambes, elles peuvent se déporter vers l’avant lors de la transition mais pas de manière démesurée. Cet élément sera jugé à l’appréciation des arbitres. »
Ce point fait clairement référence à la fixation des hanches et pour éviter cette déportation des jambes vers l’avant et donc, acquérir cette fixation des hanches, cela afin d’éviter que l’essai de l’athlète ne soit considéré comme invalidé, il est impératif pour l’athlète de veiller à maintenir :
- la contraction des abdominaux,
- la contraction des fessiers,
- la contraction des quadriceps et des ischio-jambiers.
Cet ensemble doit alors placer le bassin en position de rétroversion et ce placement ne sera possible qu’après la co-contraction en synergie de l’ensemble des muscles cités ci-dessus, mais une intention particulière sera accordée à celle du grand droit, qui est le muscle principalement responsable de la rétroversion du bassin.
Dès lors que l’athlète arrive au-dessus de la barre fixe et une fois la stabilisation de son mouvement effectuée, ce dernier doit alors adopter les postures que nous avons déjà mis en évidence lors de la fin de la phase de « transition », à savoirs :
- les coudes se retrouvent dans l’alignement vertical des poignets et de l’axe vertical de la barre fixe,
- les épaules se retrouvent en avant de la barre fixe,
- les hanches se retrouvent en arrière de l’axe vertical de la barre fixe,
- les genoux se retrouvent en avant des hanches,
- les chevilles se retrouvent en avant des genoux et alignées avec l’axe vertical de la barre fixe.



L’athlète n’aura alors plus qu’à effectuer son redressement par l’action de l’extension de ses bras, cela afin de terminer l’exécution complète du muscle-up en street lifting.
Dès lors que l’athlète a fini son redressement, ce dernier doit alors adopter les postures suivantes :
- les coudes se retrouvent en avant des poignets,
- les épaules se retrouvent en avant des coudes,
- les hanches se retrouvent en arrière des poignets,
- les genoux et les chevilles se retrouvent alignés verticalement avec les hanches.



À la vue de ces images, on peut aisément constater qu’il existe :
- un alignement parfait entre les articulations des poignets, des coudes et épaules,
- un alignement le plus vertical possible entre les articulations des hanches, des genoux et des chevilles.
Enfin, une légère flexion au niveau des hanches de l’ordre de 140 à 150° est nécessaire, permettant alors à l’athlète de maintenir son centre de gravité au plus proche du centre de masse de la barre fixe, ayant pour conséquence, d’obtenir une répartition des charges équilibrés et une stabilité globale de l’athlète au-dessus de la barre fixe.



Et pour finir, il est à noter que l’athlète doit marquer l’extension complète de ses coudes, elle doit être visible par l’arbitre et il est généralement recommandé de marquer un léger temps d’arrêt, cela afin de laisser le temps à l’arbitre d’apprécier cette finalité. Puisque, comme le stipule le règlement de la Fédération Nationale de Street Lifting :
« Pour valider la répétition une fois la transition passée, l’athlète doit effectuer sa dips jusqu’à l’extension complète des coudes. Ce n’est qu’une fois que l’arbitre aura observé l’extension des coudes de l’athlète qu’il donnera à l’athlète le signal de fin de mouvement lui indiquant qu’il peut descendre. Si l’athlète descend avant ce signal, la répétition sera invalidée. »



Ce n’est qu’à partir de ce moment précis, que l’athlète aura terminé l’exécution de son muscle-up en street lifting.



Les mouvements du muscle-up
Maintenant que cette mise en évidence de toutes les phases que constituent le muscle-up en street lifting est chose faite, nous serions alors en mesure de déterminer précisément toutes les actions qui sont opérées par l’athlète, au sein de ce mouvement technique.
Mais pour décrire une action, une position ou plus généralement, un mouvement, il est nécessaire de pouvoir expliquer quelle est la situation du sujet par rapport à l’observateur. Et cette explication n’est alors possible qu’à partir de l’utilisation d’un référentiel précis, en effet, à partir de la position anatomique de référence, ce référentiel décrit notamment, trois plans imaginaires en 2 dimensions qui passent par le centre de gravité du corps humain et qui sont perpendiculaires les uns par rapport aux autres.
En biomécanique, on parle alors du plan sagittal, du plan frontal et du plan transversal.
Le plan sagittal :
Le plan sagittal est un plan vertical qui passe par la ligne médiane du corps et le divise en deux parties symétriques, droite et gauche. C’est dans ce plan que des activités telles que la marche, la course à pied et le saut en longueur par exemple sont le plus souvent étudiées.
Le plan frontal :
Le plan frontal est un plan vertical, perpendiculaire au plan sagittal, qui divise le corps en deux parties symétriques, antérieure et postérieure. C’est dans ce plan que les mouvements de déhanchement au cours de la marche et de la course à pied, l’aire projetée des cyclistes ou la torsion des chevilles sont étudiés.
Le plan transversal :
Le plan frontal est un plan horizontal, parallèle au sol, qui divise le corps en deux parties symétriques, supérieure et inférieure. C’est dans ce plan que les torsions des épaules par rapport aux hanches seront observées.
Ce n’est qu’à partir de l’identification de toutes les phases du mouvement, de l’utilisation du référentiel et de la position anatomique de référence, que nous sommes réellement en mesure de décrire tous les mouvements qui sont opérés par l’athlète, au sein du mouvement technique. [8]



Dans les 3 plans et lors de la phase 1 du muscle-up en street lifting qu’est « la position de départ », on observe un / une :
- flexion des poignets,
- extension des coudes,
- flexion des épaules (ou antépulsions),
- pronation des coudes,
- sonnette externe des scapulas,
- bascule postérieure des scapulas ou tilt postérieur des scapulas,
- élévation des scapulas ou élévation scapulaire,
- légère flexion des hanches.










Dans les 3 plans, lors de la phase 2 du muscle-up en street lifting qu’est « le balancement », on observe un / une :
- flexion des poignets,
- extension des coudes,
- flexion des épaules (ou antépulsions),
- pronation des coudes,
- sonnette externe des scapulas,
- bascule postérieure des scapulas ou tilt postérieur des scapulas,
- élévation des scapulas ou élévation scapulaire,
- extension des hanches.










Dans les 3 plans, lors de la phase 3 du muscle-up en street lifting qu’est « le tirage », on observe un / une :
- flexion des poignets,
- flexion des coudes,
- extension des épaules (ou rétropulsion),
- pronation des coudes,
- abduction des scapulas ou protraction scapulaire,
- abaissement des scapulas ou dépression scapulaire,
- sonnette interne des scapulas,
- bascule antérieure des scapulas ou tilt antérieur des scapulas,
- extension des hanches.











Dans les 3 plans et lors de la phase 4 du muscle-up en street lifting qu’est « la transition », on observe un / une :
- extension des poignets,
- abduction des poignets ou déviation radiale des poignets,
- flexion des coudes,
- pronation des coudes,
- extension des épaules (ou rétropulsion),
- abduction des scapulas ou protraction scapulaire,
- abaissement des scapulas ou dépression scapulaire,
- sonnette interne des scapulas,
- bascule antérieure des scapulas ou tilt antérieur des scapulas,
- flexion des hanches.












Dans les 3 plans et lors de la phase 5 du muscle-up en street lifting qu’est « le redressement », on observe un / une :
- extension des poignets,
- abduction des poignets ou déviation radiale des poignets,
- extension des coudes,
- pronation des coudes,
- extension des épaules (ou rétropulsion),
- rotation interne des épaules,
- abduction des scapulas ou protraction scapulaire,
- abaissement des scapulas ou dépression scapulaire,
- sonnette interne des scapulas,
- bascule antérieure des scapulas ou tilt antérieur des scapulas,
- flexion des hanches.











À la vue de cette identification précise, phase par phase de tous les mouvements que compose l’exécution du muscle-up en street lifting, on peut aisément constater que les articulations principalement mise en jeu lors de l’exécution de ce mouvement technique sont :
Les articulations des poignets et plus précisément :
- l’articulation radio-carpienne.
Les articulations des coudes et plus précisément :
- l’articulation huméro-ulnaire,
- l’articulation huméro-radiale,
- l’articulation radio-ulnaire.
Les articulations des épaules et plus précisément :
- l’articulation scapulo-humérale (ou gléno-humérale),
- l’articulation scapulo-thoracique.
Mais également, que les mouvements principalement responsables à l’exécution du muscle-up sont des mouvements de flexion et d’extension.
Enfin, nous devons tout de même mentionner la participation vigoureuse de l’articulation des hanches, mais nous le verrons dans un prochain article. Les mouvements s’articulant autour de cette articulation, n’ont que pour principal rôle, de maintenir un centre de gravité constant de l’athlète pendant l’exécution du muscle-up.
La physiologie du muscle-up
Maintenant que nous avons identifiés précisément tous les mouvements qui sont opérés par l’athlète au sein du muscle-up en street lifting. Nous pouvons nous baser sur la science pour déterminer tous les muscles moteurs principalement engagés lors de chaque mouvement, ce qui nous permettra en finalité, de déterminer les muscles moteurs principalement responsable à l’exécution d’un muscle-up en street lifting.
Muscles activés lors de la flexion des épaules
[4] [9] [10] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [17] [18]

Muscles activés lors de l’extension des épaules
[4] [10] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [17] [18] [19] [21] [22]

Muscles activés lors de la protraction scapulaire
[24] [25] [26] [27] [28] [29] [30]

Muscles activés lors de la dépression scapulaire
[24] [25] [26] [31] [32] [33] [34]

Muscles activés lors de la sonnette externe des scapulas
[24] [26] [35] [36] [37]

Muscles activés lors de la sonnette interne des scapulas
[24] [32] [35] [38] [39]

Muscles activés lors de la bascule postérieure des scapulas ou tilt postérieur des scapulas
[26] [35] [36] [39] [40] [41]

Muscles activés lors de la bascule antérieure des scapulas ou tilt antérieur des scapulas
[36] [39] [42] [43]

Muscles activés lors de la flexion des coudes
[9] [44] [45] [46] [47]

Muscles activés lors de l’extension des coudes
[11] [22] [48] [49] [50] [51]

Muscles activés lors de la flexion des poignets
[52] [53] [54] [55] [56] [57] [58] [59] [60] [61] [62] [63] [64] (65] [66]

Muscles activés lors de l’extension des poignets
[52] [55] [56] [57] [58] [59] [60] [61] [62] [63] [64] [65] [66]

Muscles activés lors de la rotation interne des épaules
[6] [10] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [17] [18] [20] [21] [23]

Muscles activés lors de l’abduction des poignets ou déviation radiale
[52] (55] [56] [57] [58] [59] [60] [61] [62] [63] [64] [65] [66]

Muscles activés lors de la pronation des avant-bras
[4] [5] [54] [67] [68] [69] [70] [71]

Muscles activés lors de la flexion des hanches
[72] [73] [74] [75] [76]

Muscles activés lors de l’extension des hanches
[77] [78]

Nous le verrons dans un prochain article, mais, même si tous ces muscles qui participe activement à la flexion et à l’extension des hanches de l’athlète et que leurs contractions volontaire par ce dernier est importante, cela afin de garantir un schéma moteur efficient durant l’intégralité de l’exécution du muscle-up. Leur développement ne permettra pas une amélioration directe de la performance sportive sur le muscle-up en street lifting.
À la vue de tous ces éléments, on constate aisément que la majorité des muscles superficiels et profonds des membres supérieurs sont sollicités lors de l’exécution d’un muscle-up en street lifting.
Même si cela est vrai, des muscles dits « effecteurs », c’est-à-dire, les muscles principalement responsables à la réalisation du mouvement technique dans le secteur considéré sont identifiés. Mais de par la complexité du mouvement de muscle-up, les muscles « effecteurs » initialement agoniste, correspondant à toutes les phases du muscle-up où l’athlète est en-dessous de la barre fixe, équivalent au fait que l’athlète exploite principalement la force de tirage des membres supérieurs, deviennent alors des antagonistes et les nouveaux muscles « effecteurs » agonistes correspondent alors, à toutes les phases du muscle-up où l’athlète, se retrouve au-dessus de la barre fixe, , équivalent au fait que ce dernier exploite principalement la force de poussée des membres supérieurs.
Néanmoins, tous participent activement à la réalisation de ce mouvement technique !
Ils sont les suivants :

Néanmoins, les muscles sollicités lors du muscle-up ne s’arrêtent pas simplement à ce spectre. Ainsi, il est considéré comme un des mouvements des plus fonctionnels et complet puisqu’à lui seul, il permet de recruter presque l’intégralité des muscles des membres supérieurs.
Il est à noter tout de même que tous ses muscles ne peuvent opérer correctement les rôles pour lesquels ils sont initialement conçus, sans un ensemble de muscle profond que l’on appelle : la coiffe des rotateurs.
En effet, même si nous avons mentionné certains muscles précédemment comme étant des précurseurs à la réalisation de certains mouvements, il faut savoir que la coiffe des rotateurs est sollicitée pendant toute l’exécution du mouvement d’un muscle-up en street lifting.
Cette dernière a pour principal rôle de stabiliser et maintenir la tête humérale en face de sa glène et sur un mouvement technique comme le muscle-up, l’articulation de l’épaule étant une des principales articulations sollicitées lors de l’exécution du muscle-up et étant donné que cette articulation est la plus mobile du corps humain, cela en fait par défaut, l’articulation la plus susceptible de compromettre l’intégrité physique de l’athlète.
On comprend alors aisément que les muscles de la coiffe des rotateurs constituent un point important, autant sur l’aspect performance sportive, que sur l’aspect prévention des blessures.
En effet, chaque muscle que constitue la coiffe des rotateurs à un rôle précis et déterminant à la stabilisation de la tête humérale, on peut notamment citer : [79]
- le supra-épineux est le synergique de l’abducteur principal, à savoir, le deltoïde moyen et assure le glissement inférieur de la tête humérale lors de l’abduction du bras,
- l’infra-épineux est le synergique du rotateur principal, à savoir, deltoïde postérieur et assure le glissement antérieur de la tête humérale lors de la rotation externe du bras,
- le subscapulaire ou sous-scapulaire est le synergique des rotateurs médiaux, à savoir, le grand pectoral, le grand rond, le grand dorsal et assure le glissement postérieur de la tête humérale lors de la rotation interne du bras,
- le petit rond est le synergique des muscles fléchisseurs des épaules, à savoir, le deltoïde antérieur, le grand pectoral, le coracao-brachial, le biceps brachial et assure le glissement antéro-inférieur de la tête humérale lors de la flexion des épaules,
- le long biceps est le synergique passif des muscles extenseurs des épaules, à savoir, le deltoïde postérieur, le grand rond, le grand dorsal, le triceps brachial et assure le glissement postéro-inférieur de la tête humérale lors de l’extension des épaules.

À travers l’ensemble de cet article, vous avez donc pu vivre tout le processus qui nous amène à l’étude, l’analyse et l’identification précise d’un mouvement technique.
En effet, si je récapitule brièvement et grossièrement ce que nous venons de voir ensemble, nous avons :
- commencé par décrire ce qu’était le mouvement technique,
- par la suite, nous avons détaillé, phase par phase, l’intégralité de ce mouvement technique,
- ce qui nous a par la suite permis, de décrire tous les mouvements qui étaient opérés lors de son exécution,
- enfin, l’identification de ces mouvements, nous a alors permis de déterminer quels étaient les muscles qui étaient principalement sollicités lors de son exécution.
Vous avez donc pu assister ici, à la naissance du premier article sur l’analyse des phases, des mouvements et de la myologie du muscle-up en street lifting.

- Règlement officiel de la Fédération Nationale de Street Lifting (FNSL) – Révisé le 05/03/2024.
- Fédération Nationale de Street Lifting – Règlement Muscle up – Street lifting FNSL.
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- Frédéric Delavier – Guide des mouvements de musculation.
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