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reglement du dips en compétition de street lifting
À l’appel de son nom, le street lifter dispose d’une minute pour effectuer le mouvement du dips de compétition. Celui-ci fera face à l’avant des barres parallèles, la charge additionnelle située entre ses jambes à l’aide d’une ceinture lestée (mise à disposition par l’organisation). Il viendra saisir des deux mains, les deux barres parallèles en utilisant la prise qu’il désira.
À sa propre initiative, le street lifter viendra se placer sur les barres parallèles, les pieds ne rentrant plus en contact avec toute sorte de support, ce dernier doit alors être :
- Suspendu aux barres parallèles.
- Complètement immobile.
- Coudes en extension complètes (à la seule aide de ses mains).
L’arbitre chef de plateau donnera alors l’ordre verbal audible « GO » et/ou effectuera une légère tape à l’aide de sa main sur le street lifter (généralement donnée sur l’avant-bras du street lifter), afin de lui signaler qu’il peut entamer l’exécution de son mouvement.
Durant le mouvement, le street lifter doit répondre à un critère primordial, afin d’obtenir la validation de sa répétition :
- La tête humérale doit dépasser l’axe horizontal passant par l’olécrane.
À la fin de son mouvement, le street lifter doit de nouveau répondre aux trois critères précités, cela afin d’obtenir la validation de sa répétition :
- Suspendu aux barres parallèles.
- Complètement immobile.
- Coudes en extension complètes.
L’arbitre chef de plateau donnera alors l’ordre verbal audible « GO », le signal sera donné sitôt que le street lifter sera maintenue immobile et que ce dernier sera dans la position initiale du mouvement. À l’issu, le street lifter peut alors reprendre contact avec le sol et lâcher les barres parallèles.
Si le street lifter ne termine pas le mouvement, l’arbitre chef de plateau donnera alors l’ordre verbal audible « NO REP », signifiant la non réussite du street lifter sur le mouvement.
Tout démarrage de mouvement sur les barres parallèles, ou toute tentative manifeste de mouvement comptera comme un essai. À partir du moment où le dips commence, toute remontée avant que le street lifter atteigne sa position finale sera sanctionné. Si le street lifter redescend directement après avoir atteint la position finale et avant le signal de l’arbitre chef de plateau, alors l’essai sera marqué comme « NO REP ».
Concernant l’épreuve d’endurance de force, une fois que le street lifter revient en la position initiale du mouvement de dips. L’arbitre chef de plateau effectue une légère tape à l’aide de sa main (généralement située sur l’avant-bras du street lifter), afin de signaler à ce dernier qu’il peut effectuer la prochaine répétition.
Dans le milieu du street lifting, on parle alors de répétition « DEADSTOP » ou en français « L’ARRÊT DE LA MORT », signifiant un temps d’arrêt entre chaque répétition, entraînant une difficulté accrue du mouvement.
Peu importe le type d’épreuve, des arbitres adjoint à l’arbitre chef de plateau sont en charge de déterminer la validation ou non d’une répétition. La validation d’une répétition est généralement signalée par une lever d’un carton blanc et la non validation d’une répétition quant à elle, est signalée par la lever d’un carton rouge. Le résultat sera donné sitôt que le street lifter sera en incapacité de continuer l’épreuve, par l’arbitre chef de plateau.
épreuve d'endurance de force
Concernant l’épreuve d’endurance de force, une fois que le street lifter revient en la position initiale du mouvement de dips. L’arbitre chef de plateau effectue une légère tape à l’aide de sa main (généralement située sur l’avant-bras du street lifter), afin de signaler à ce dernier qu’il peut effectuer la prochaine répétition.
Dans le milieu du street lifting, on parle alors de répétition « DEADSTOP » ou en français « L’ARRÊT DE LA MORT », signifiant un temps d’arrêt entre chaque répétition, entraînant une difficulté accrue du mouvement.
Toutefois, peu importe le type d’épreuve, des arbitres adjoint à l’arbitre chef de plateau sont en charge de déterminer la validation ou non d’une répétition. La validation d’une répétition est généralement signalée par un lever d’un carton blanc et la non validation d’une répétition quant à elle, est signalée par la lever d’un carton rouge. Le résultat sera donné sitôt que le street lifter sera en incapacité de continuer l’épreuve, par l’arbitre chef de plateau.
fautes a sanctionner lors du dips de compétition
Afin d’obtenir la validation de la performance sportive sur le mouvement de dips par l’arbitre chef de plateau, l’athlète doit en respecter quelques consignes.
Est alors considéré comme fautes à sanctionner :
FAUTE N°1
TOUTE EXÉCUTION DU MOUVEMENT DÉPASSANT LA MINUTE AUTORISÉE
FAUTE N°2
LE NON RESPECT DES CONSIGNES DE PLACEMENT DES MATÉRIELS
FAUTE N°3
TOUT MOUVEMENT DE L’ATHLÈTE ENTAMÉ AVANT LE SIGNAL DE L’ARBITRE CHEF DE PLATEAU
FAUTE N°4
DÉFAUT D’AMPLITUDE DES ÉPAULES
FAUTE N°5
DÉFAUT D’AMPLTIUDE DES HANCHES (OU DIPS PORTEFEUILLE)
FAUTE N°6
TOUT MOUVEMENT DE L’ATHLÈTE EFFECTUÉ AVEC UN OU PLUSIEURS TEMPS MORTS
FAUTE N°7
DÉFAUT DE VERROUILLAGE DES COUDES À LA FIN DU MOUVEMENT
FAUTE N°8
TOUTE REDESCENTE DE L’ATHLÈTE AVANT LE SIGNAL DE L’ARBITRE CHEF DE PLATEAU
FAUTE N°9
TOUS MOUVEMENTS NE RESPECTANT PAS LES CONSIGNES D’EXÉCUTION
FAUTE N°1
TOUTE EXÉCUTION DU MOUVEMENT DÉPASSANT LA MINUTE AUTORISÉE
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes exécutions du dips par l’athlète dépassant la minute autorisée.
À l’appel de son nom, l’athlète dispose alors d’une minute pour :
- se présenter sur le lieu d’exécution de l’exercice,
- se mettre en place avec les équipements nécessaires,
- attendre les commandements initiaux de l’arbitre chef de plateau,
- effectuer son mouvement,
- attendre les commandements finaux de l’arbitre chef de plateau.
Si l’ensemble de ces critères ne rentre pas dans la minute autorisée, alors l’essai de l’athlète sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°2
LE NON RESPECT DES CONSIGNES DE PLACEMENT DES MATÉRIELS
Est considéré comme faute à sanctionner, tous mouvements ne respectant pas les consignes de placement des matériels nécessaires à l’exécution du dips de compétition.
En effet, la charge additionnelle doit se situer entre les jambes de l’athlète à l’aide d’une ceinture lestée mise à disposition par l’organisation, afin que les genoux de ce dernier restent visibles auprès de l’arbitre chef de plateau. Si au départ, pendant ou après l’exécution du mouvement de l’athlète, la charge additionnelle ne se retrouve plus entre les jambes de ce dernier, alors l’essai sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°3
TOUT MOUVEMENT DE L’ATHLÈTE ENTAMÉ AVANT LE SIGNAL DE L’ARBITRE CHEF DE PLATEAU
Est considéré comme faute à sanctionner, tous mouvements entamés avant l’ordre verbal de l’arbitre chef de plateau.
En effet, une fois l’athlète en position de départ sur la station à dips et lorsque l’arbitre chef de plateau aura jugé que la position de l’athlète respectait les consignes d’exécution propre au mouvement de dips de compétition en street lifting. Alors, l’arbitre chef de plateau donnera l’ordre verbal audible « GO », afin de signaler à l’athlète qu’il peut entamer l’exécution de son mouvement.
Si ce commandement n’est pas respecté, l’essai de l’athlète sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°4
DÉFAUT D’AMPLITUDE DES ÉPAULES
Est considéré comme faute à sanctionner, tous mouvements avec défaut d’amplitude où la tête humérale ne dépasse pas l’axe horizontal de l’olécrane (pointe du coude).
Visuellement, le dépassement de la tête humérale par l’axe horizontal de l’olécrane (pointe du coude) ne doit pas laisser de doutes à l’arbitre chef de plateau.
Et plus concrètement, le dépassement des faisceaux latéraux des deltoïdes par l’axe horizontal de la pointe du coude ne doit pas laisser de doutes à l’arbitre. Ce qui correspond en moyenne à un angle légèrement inférieur à 90°, entre les bras et les avant-bras.
Un bon moyen de valider son exécution à coup sûr, est d’aligner la bordure extérieure des faisceaux postérieurs des deltoïdes avec l’ocréane. En effet, en effectuant cette exécution, la tête humérale dépasse obligatoirement l’axe horizontal de l’ocréane.
FAUTE N°5
DÉFAUT D’AMPLTIUDE DES HANCHES (OU DIPS PORTEFEUILLE)
Est considéré comme faute à sanctionner, tous mouvements avec défaut d’amplitude des hanches ou la ceinture pelvienne (bassin) reste sur le même axe horizontal.
Plus communément appelé dans le monde du street lifting « dips portefeuille ». Cette appellation de portefeuille vient du fait que pour réaliser cette variante non autorisée en compétition, les athlètes viennent exagérer la fermeture entre les membres supérieurs et inférieurs.
Concrètement, une flexion exagérée des hanches est effectuée, provoquant une inclinaison du buste par l’athlète, engendrant alors une position des hanches restant sur le même axe horizontal (à quelques centimètres prêt), par une bascule accentuée des fesses vers l’arrière. Ceci va permettre une augmentation de la flexion du buste, en rapprochant les membres supérieurs et inférieurs de l’athlète.
Tous les points mentionnés précédemment, entraînent automatiquement la non validation de l’essai par l’athlète, l’essai sera alors marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°6
TOUT MOUVEMENT DE L’ATHLÈTE EFFECTUÉ AVEC UN OU PLUSIEURS TEMPS MORTS
Est considéré comme faute à sanctionner, tous mouvements exécutés avec un ou plusieurs temps morts.
En effet, lors de l’exécution du dips par l’athlète, si ce dernier génère un ou plus arrêt pendant l’exécution de son mouvement, alors son essai sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°7
DÉFAUT DE VERROUILLAGE DES COUDES À LA FIN DU MOUVEMENT
Est considéré comme faute à sanctionner, l’extension incomplètes des coudes à la fin de l’exécution du mouvement de dips par l’athlète.
Visuellement, les articulations des épaules, coudes et poignets doivent s’aligner le plus verticalement possible, afin de ne pas laisser de doute à l’arbitre chef de plateau. Si l’une de ces trois articulations n’est pas correctement alignée, alors l’arbitre chef de plateau marquera l’essai de l’athlète comme « NO REP ».
FAUTE N°8
TOUTE REDESCENTE DE L’ATHLÈTE AVANT LE SIGNAL DE L’ARBITRE CHEF DE PLATEAU
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes redescentes de la station à dips avant l’ordre verbal de l’arbitre chef de plateau.
En effet, si l’athlète redescend directement de la station à dips après avoir atteint la position finale et avant le commandement de l’arbitre chef de plateau « GO », alors l’essai de ce dernier sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°9
TOUS MOUVEMENTS NE RESPECTANT PAS LES CONSIGNES D’EXÉCUTION
Est considéré comme faute à sanctionner, tous mouvements ne respectant pas les consignes d’exécution propre au mouvement de dips de compétition. Plusieurs consignes d’exécutions sont à respecter, en fonction de là où se trouve l’athlète.
Si l’un de ces critères n’est pas correctement réalisé, alors l’essai de l’athlète sera marqué comme « NO REP ».
Vous pouvez retrouver toutes les consignes détaillées concernant le dips de compétition, en tapant directement sur Youtube, le titre suivant :
équipements et accessoires
Lors des compétitions de street lifting, divers matériels sont obligatoires et autorisés sur le mouvement de dips.
Il convient alors pour l’athlète d’en prendre minutieusement connaissance, afin de respecter le règlement de compétition dans le but d’éviter toute disqualification inutile.
Tous autres matériels ne figurant pas sur la liste mentionnée ci-dessus est considéré comme interdit.
LA CEINTURE
Ne sont autorisé en compétition de street lifting, que les ceintures fournies par l’organisation chargé de l’événement. Les ceintures permettant le lestage sont généralement équipées du corps de la ceinture et d’une chaîne en acier. Néanmoins, cela peut varier d’une compétition à l’autre et l’emploi d’une corde d’escalade peut aisément remplacer la chaîne en acier. Il convient alors pour les athlètes d’en prendre rigoureusement connaissance.
Ces dernières doivent toutefois correspondre à un certain cahier des charges :
Corps de la ceinture :
- Taille unique.
- Corps de la ceinture en nylon ou kevlar®.
- Ne doit comporter aucun rembourrage.
- Largeur minimum du corps de la ceinture : 7 centimètres.
- Deux mousquetons aux extrémités du corps de la ceinture, afin de relier le corps de la ceinture au moyen de lestage (chaîne ou cordage d’escalade).
- Mousqueton de sécurité (en D) en aluminium avec système de verrouillage (système automatique TRIACT-LOCK et/ou système manuel SCREW-LOCK), répondant aux normes : CE EN 362, CE EN 12275 type H, UIAA 121.
- La ceinture peut-être de plusieurs couleurs ou de toutes les couleurs sans logo, badges ou emblèmes ou peut porter un logo, badges ou emblèmes :
– de sa fédération nationale,
– du lieu/nom de l’événement/compétition.
Moyen de lestage avec chaîne :
- En acier.
- Diamètre minimum des maillons : 6 millimètres.
- Poids maximum de la chaîne : 800 grammes.
- Indiquer le poids de la chaîne à l’ensemble des compétiteurs.
Moyen de lestage avec corde d’escalade :
- Corde statique (corde dynamique ou semi-statique interdit).
- Diamètre de la corde minimum : 10 millimètres.
Petite particularité pour l’emploi de corde d’escalade comme moyen de lestage. En effet, afin de préserver l’intégrité physique des athlètes, le cordage devra être relié aux deux mousquetons par un moyen de nœuds d’attaches et il est généralement recommandé d’utiliser le nœud du « huit double », suivi d’un nœud « d’arrêt », afin de consolider le tout.
Chaque ceinture possède ces avantages et inconvénients, les ceintures avec moyen de lestage par chaîne en acier représente un ajout de charge additionnelle non négligeable, qu’il convient de minutieusement étudier et prendre en compte, afin que l’athlète ne soit pas pris au dépourvu le jour de la compétition.
LA MAGNÉSIE
L’utilisation de magnésie (carbonate de magnésium) est autorisée, mais n’est pas obligatoire. Elle doit néanmoins être fournie près du plateau de compétition et laissée au seul jugé des athlètes.
Il n’en reste pas moins vrai, que l’utilisation de la magnésie représente un atout indéniable à l’heure actuelle. En effet, cette dernière permet (lorsque bien utilisée) une :
- Augmentation du nombre de répétition, par une amélioration de l’endurance de force de la poignée (grip).
- Amélioration de la force de la poignée (grip), sur un effort unique et/ou répété.
- Amélioration de la capacité des athlètes à appliquer suffisamment de force de préhension, pour limiter le glissement de la barre.
- Réduction de la formation de corne et/ou ampoule, par l’augmentation de la friction entre les mains et les barres. [1] [2] [3]
Petit aparté concernant ce dernier point, en effet, les dernières recherches suggèrent que c’est le fait d’appliquer puis de retirer de la magnésie des mains, qui augmenterait le coefficient de friction et le grip. Une quantité trop importante de magnésie sur la paume de la main agit comme un lubrifiant, avec les particules de magnésie bougeant facilement sur elles-mêmes et la peau. En appliquant d’abord de la magnésie pour absorber l’humidité des mains, puis en l’enlevant, la friction entre la et/ou les barres et la peau est optimisée. Ceci défend les habitudes pénibles des athlètes qui plongent leurs mains dans la magnésie, puis les claquent et frottent, afin d’enlever l’excédent de magnésie. [4]
Également, ces bénéfices peuvent être extrapolés à des disciplines sportives avec mouvements de force et expansivité tel que le Soulevé de Terre, l’Épaulé Jeté et l’Arraché sur des efforts uniques et/ou répétés.
L’utilisation de la magnésie doit toutefois correspondre à un certain cahier des charges :
- La magnésie ne doit pas être étalée où recouvrir les barres.
- La magnésie ne doit pas être étalée sur une autre surface que les mains.
- La magnésie ne doit pas être dispersée par un claquement des mains (provoquant un nuage de magnésie).
En effet, la dispersion de magnésie peu augmenter le nombre de particule dans l’air par 2.400%, et environ 14% des particules inhalées sont retenues dans les alvéoles pulmonaires. Bien que la magnésie n’ai pas fait état de toxicité (aucune recherche n’a été faite à ce sujet), il est plus prudent de réduire l’accumulation de magnésie en consignant les athlètes de l’utiliser uniquement pour sécher leurs mains. [5]
LES BANDES DE POIGNETS
L’utilisation des bandes de poignets en compétition de street lifting est autorisée, mais n’est pas obligatoire. Elle est laissée au bon jugement de l’athlète qui doit lui-même s’en approvisionner, s’il en juge bon d’en faire usage.
Néanmoins, ces dernières doivent toutefois correspondre à un certain cahier des charges :
- Largeur maximale des bandes : 8 centimètres.
- Longueur maximale des bandes : 1 mètre (manchon, pièce de velcro et languette de fermeture velcro doivent être inclus dans les 1 mètre de longueur).
- Un passant peut être fixé pour faciliter la pose, mais il ne doit pas recouvrir le pouce ou les doigts pendant le mouvement.
L’utilisation des bandes de poignets sur le mouvement de dips peut représenter un atout majeur, puisqu’en effet, il a été démontré que ces dernières préviennent les blessures et notamment les blessures les plus courantes sur le mouvement de dips, à savoir : [6] [7]
- Les foulures et les tendinites.
- Le syndrome du canal carpien.
Cette prévention des blessures grâce aux bandes de poignets, est notamment marqué par le fait que son utilisation permet la conservation des poignets dans un bon alignement de travail, ce qui engendre une réduction accrue de tous les mouvements instables traumatisant par conséquent, l’articulation de ces poignets.
Mais au-delà de l’aspect sécuritaire que ces bandes provoquent, elles permettent également d’améliorer la performance sportive sur le mouvement de dips. En effet, en utilisant les bandes de poignets, l’athlète apporte un soutien supplémentaire à ses poignets qui va alors limiter grandement l’extension exagéré de ces derniers. [8]
En limitant cette extension exagérée qui arrive notamment lors de l’exécution du mouvement de dips, l’athlète évite une surutilisation de ses poignets, qui génère alors une stabilité supérieure à son exécution de mouvement. Et lorsque l’on sait que plus un mouvement est stabilisé, plus il devient efficient et enclin à la performance sportive, on comprend alors assez facilement que l’utilisation des bandes de poignets, constitue un atout majeur de performance sportive sur le mouvement de dips. [9]
En d’autres termes, les bandes de poignets permettent la performance sportive de par le fait qu’elles apportent une stabilité supplémentaire lors de l’exécution du mouvement de dips, en conservant les poignets dans un bon alignement de travail pour produire un maximum de force sans contrainte. [10]
tenue vestimentaire
Pour terminer, le règlement stipule qu’une tenue vestimentaire adaptée est obligatoire en compétition de street lifting, vous retrouvez ci-dessous, une liste récapitulant l’ensemble des différents habillements obligatoire, autorisé et interdit :
- Obligation de porter un tee-shirt,
- interdiction de porter un tee-shirt manche longue.
- Obligation de porter un short ou cuissard (appelé également « legging » court ou short de compression),
- interdiction de porter un jogging ou « legging » long.
- Obligation de porter une paire de chaussure de sport,
- interdiction de porter une paire de claquette ou sandale.
- Obligation de porter une paire de chaussette de longueur moyenne ou courte (également appelé « socquette »),
- interdiction de porter une paire de chaussette longue.
Si l’un de ces critères n’est pas respecté, alors l’athlète sera automatiquement disqualifié !
Pour plus d’informations :
- [1] Kilgas MA, Drum SN, Jensen RL, Phillips KC, Watts PB. – The effect of magnesium carbonate (chalk) on geometric entropy, force, and electromyography during rock climbing. – Journal of Applied Biomechanics – 2016.
[2] Yamaguchi T and Hokkirigawa K. – Magnesium carbonate and rosin powders stabilize sliding motion between rubber-gloved human hand and grasped cylindrical bar. – Journal of Advanced Mechanical Design, Systems and Manufacturing – 2015.
[3] Pusnik I and Cuk I. – Thermal imaging of hands during simple gymnastics elements on the wooden bar with and without the use of magnesium carbonate. – Science of Gymnastics Journal – 2014.
[4] Li FX, Margetts S, Fowler I. Use of ‘chalk’ in rock climbing: sine qua non or myth ? – Journal of Sports Science – 2001.
[5] Alves C, Calvo AI, Marques L, Castro A, Nunes T, Coz E, Fraile R. Particulate matter in the indoor and outdoor air of a gymnasium and a fronton. – Environmental Science and Pollution Research – 2014.
[6] Coutinho, Marilia. – “The Wrist Wrap as a Protective and Performance Enhancing Device in Powerlifting.” Penn State University – 2007.
[7] The Mayo Clinic Radio – Syndrome du canal carpien – Radio Health Minute – 02 décembre 2020.
[8] Coswig VS, Machado Freitas DF, Gentil P, Fukuda DH, Del Vecchio FB – Kinematics and Kinetics of Multiple Sets Using Lifting Straps During Deadlift Training. – J Strength Cond Res – 2015.
[9] Harris, Dillon R.; Cardaci, Thomas D.; Cintineo, Harry P.; Pham, Richard D.; Dunsmore, Kristen A.; Funderburk, Leslee K.; and Machek, Steven B. – « The Prevalence of Wrist Wrap Use in Actively Competing Powerlifters, » International Journal of Exercise Science: Conference Proceedings: Vol. 2: Iss. 14, Article 149 – 2022.
[10] Valério DF, Berton R, Barbieri JF, Calzavara J, De Moraes AC, Barroso R. – The effects of lifting straps in maximum strength, number of repetitions and muscle activation during lat pull-down. – Sports Biomech – 2019.