sommaire
reglement du muscle-up en compétition de street lifting
À l’appel de son nom, le street lifter dispose d’une minute pour effectuer son mouvement. Celui-ci fera face à l’avant de la barre fixe, les pieds reposant sur le support positionné en arrière de la barre fixe (mis à disposition par l’organisation) et la charge additionnelle située entre ses jambes à l’aide d’une ceinture lestée (mise à disposition par l’organisation). Il viendra se saisir de la barre fixe à l’aide de ses deux mains, en utilisant la prise pronation.
Il est à noter, qu’en fonction du sexe de l’athlète, deux variantes du muscle-up sont déterminées et imposées, à savoir :
Muscle-up à la barre fixe
pour les athlètes masculins
Muscle-up aux anneaux
pour les athlètes féminins
L’arbitre chef de plateau donnera alors l’ordre verbale audible « GO » et/ou effectuera une légère tape à l’aide de sa main sur l’athlète (généralement donnée sur l’arrière de la cuisse de l’athlète), afin de lui signaler qu’il peut entamer l’exécution son mouvement.
Durant le mouvement, l’athlète doit répondre à plusieurs critères primordiaux afin d’obtenir la validation de sa répétition, à savoir :
- les coudes en extension complètes,
- pas de flexion des genoux,
- pas de flexion des hanches,
- le passage des bras simultané au moment de la transition.
À la fin de son mouvement, l’athlète doit de nouveau répondre à plusieurs critères, dans le but d’obtenir la validation de sa répétition, à savoir :
- suspendu à la barre fixe (ou aux anneaux),
- complètement immobile,
- coudes en extension complètes.
L’arbitre, chef de plateau donnera alors l’ordre verbal audible « GO », le signal sera donné sitôt que le street lifter sera maintenu immobile. À l’issu, le street lifter peut alors redescendre de la barre fixe (ou des anneaux), reprendre contact avec le sol et lâcher la barre fixe (ou les anneaux).
Si le street lifter ne termine pas le mouvement, l’arbitre chef de plateau donnera alors l’ordre verbal audible « NO REP », signifiant la non réussite du street lifter sur le mouvement du muscle-up.
Tout démarrage de mouvement sur la barre fixe (ou des anneaux), ou toute tentative manifeste de mouvement comptera comme un essai. À partir du moment où le muscle-up commence, toute descente avant que le street lifter atteigne sa position finale sera sanctionné. Si le street lifter redescend directement après avoir atteint la position finale et avant le signal de l’arbitre chef de plateau, alors l’essai sera marqué comme « NO REP ».
épreuve d'endurance de force
Concernant l’épreuve d’endurance de force, une fois que le street lifter revient en la position initiale du mouvement de muscle-up. L’arbitre chef de plateau effectue une légère tape à l’aide de sa main (généralement située sur l’arrière de la cuisse du street lifter), afin de signaler à ce dernier qu’il peut effectuer la prochaine répétition.
Dans le milieu du street lifting, on parle alors de répétition « DEADSTOP » ou en français « L’ARRÊT DE LA MORT », signifiant un temps d’arrêt entre chaque répétition, entraînant une difficulté accrue du mouvement.
Toutefois, peu importe le type d’épreuve, des arbitres adjoint à l’arbitre chef de plateau sont en charge de déterminer la validation ou non d’une répétition. La validation d’une répétition est généralement signalée par un lever d’un carton blanc et la non validation d’une répétition quant à elle, est signalée par la lever d’un carton rouge. Le résultat sera donné sitôt que le street lifter sera en incapacité de continuer l’épreuve, par l’arbitre chef de plateau.
fautes a sanctionner lors du muscle-up de compétition
Afin d’obtenir la validation de la performance sportive sur le muscle-up de compétition par l’arbitre chef de plateau, l’athlète doit en respecter quelques consignes.
Est alors considéré comme fautes à sanctionner :
FAUTE N°1
TOUTE EXÉCUTION DU MOUVEMENT DÉPASSANT LA MINUTE AUTORISÉE
FAUTE N°2
LE NON RESPECT DES CONSIGNES DE PLACEMENT DES MATÉRIELS
FAUTE N°3
LA PRISE DES MAINS
FAUTE N°4
DÉFAUT DE VERROUILLAGE DES COUDES AU DÉBUT DU MOUVEMENT
FAUTE N°5
LE CASSAGE DES HANCHES
FAUTE N°6
LA FLEXION DES GENOUX
FAUTE N°7
LA FLEXION DES HANCHES
FAUTE N°8
DÉFAUT D’EXÉCUTION DE LA TRANSITION DU MUSCLE-UP
FAUTE N°9
LE REPOS DU TORSE ET LE CHANGEMENT D’ÉCARTEMENT DES MAINS
FAUTE N°10
DÉFAUT DE VERROUILLAGE DES COUDES À LA FIN DU MOUVEMENT
FAUTE N°11
TOUT MOUVEMENT DE L’ATHLÈTE ENTAMÉ AVANT LE SIGNAL DE L’ARBITRE CHEF DE PLATEAU
FAUTE N°12
TOUTE REDESCENTE DE L’ATHLÈTE AVANT LE SIGNAL DE L’ARBITRE CHEF DE PLATEAU
FAUTE N°13
TOUS MOUVEMENTS NE RESPECTANT LES CONSIGNES D’EXÉCUTION
FAUTE N°1
TOUTE EXÉCUTION DU MOUVEMENT DÉPASSANT LA MINUTE AUTORISÉE
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes exécutions du muscle-up par l’athlète dépassant la minute autorisée.
À l’appel de son nom, l’athlète dispose alors d’une minute pour :
- se présenter sur le lieu d’exécution de l’exercice,
- se mettre en place avec les équipements nécessaires,
- attendre les commandements initiaux de l’arbitre chef de plateau,
- effectuer son mouvement,
- attendre les commandements finaux de l’arbitre chef de plateau.
Si l’ensemble de ces critères ne rentre pas dans la minute autorisée, alors l’essai de l’athlète sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°2
LE NON RESPECT DES CONSIGNES DE PLACEMENT DES MATÉRIELS
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes exécutions du muscle-up ne respectant pas les consignes de placement des différents matériels, nécessaire à son accomplissement.
En effet, la charge additionnelle doit se situer entre les jambes de l’athlète à l’aide d’une ceinture lestée mise à disposition par l’organisation, qui doit être elle-même placée autour des hanches, cela afin que les genoux de ce dernier restent visibles auprès de l’arbitre chef de plateau. Si au départ, pendant ou après l’exécution du mouvement de l’athlète, la charge additionnelle ne se retrouve plus entre les jambes de ce dernier, ou que la ceinture ne se retrouve plus autour des hanches, alors l’essai sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°3
LA PRISE DES MAINS
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes exécutions du muscle-up ne respectant pas les consignes des prises autorisées en compétition.
En effet, seul la prise pronation est autorisée, mais plusieurs variantes de cette même prise sont autorisées et cela en fonction du sexe de l’athlète. Il est donc autorisé pour les athlètes masculins :
- prise pronation dite « neutre »,
- prise pronation dite « semi false grip ».
La prise pronation dite « false grip » est quant à elle, interdite pour les athlètes masculins.
À contrario, il est autorisé pour les athlètes féminins :
- prise pronation dite « neutre »,
- prise pronation dite « semi false grip »,
- prise pronation dite « false grip ».
Pour rappel, la réglementation en compétition de street lifting établie par la FNSL stipule que, le muscle-up doit être réalisé sur barre fixe pour les athlètes masculins et sur anneaux pour les athlètes féminins.
Tous les points mentionnés précédemment, s’ils ne sont pas respectés, entraîne automatiquement la non validation de l’essai par l’athlète, l’essai sera alors marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°4
DÉFAUT DE VERROUILLAGE DES COUDES AU DÉBUT DU MOUVEMENT
Est considéré comme faute à sanctionner, l’extension incomplète des coudes au début de l’exécution du muscle-up par l’athlète.
Visuellement, les articulations des mains, coudes et épaules doivent s’aligner le plus verticalement possible, afin de ne pas laisser de doute à l’arbitre chef de plateau. Si l’une de ces articulations n’est pas correctement alignée, alors l’arbitre chef de plateau marquera l’essai de l’athlète comme « NO REP ».
FAUTE N°5
LE CASSAGE DES HANCHES
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes extensions ou flexions des hanches au cours de l’exécution du muscle-up par l’athlète.
En effet, les hanches doivent restées en position « neutre » tout au long de la phase concentrique du muscle-up. L’extension ou la flexion des hanches au cours de la phase concentrique du mouvement technique et plus particulièrement, lorsque l’athlète arrive au point culminant où il est en avant de la barre fixe suite à son balancement, entraîne automatiquement la non validation de l’essai par l’athlète, l’essai sera alors marqué comme « NO REP ».
Tous les points mentionnés précédemment, entraînent automatiquement la non validation de l’essai par l’athlète, l’essai sera alors marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°6
LA FLEXION DES GENOUX
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes flexions des genoux au cours de l’exécution du muscle-up par l’athlète.
Plus communément appelé dans le milieu du street lifting « kipping muscle-up ». Il s’agit pour l’athlète, de venir effectuer une flexion de ses genoux, qui est immédiatement suivi par l’extension rapide et brutale de ces derniers. Cette extension rapide et brutale va alors offrir à l’athlète, une accélération supplémentaire lors du mouvement technique.
Concrètement, l’extension rapide et brutale des genoux de l’athlète vont générer de la vitesse, dans cette variante non autorisée en street lifting, le bassin n’est pas fixé, permettant alors le transfert de cette vitesse dans les membres supérieurs de l’athlète, dans le but de faciliter la phase concentrique du mouvement technique.
Dans cette configuration, le muscle-up n’est alors plus un mouvement de force pur et ne respecte plus les consignes d’exécution établies en compétition de street lifting. Fréquemment utilisé dans le milieu du crossfit, cette variante reste cependant interdite en compétition de street lifting.
Tous les points mentionnés précédemment, entraîne automatiquement la non validation de l’essai par l’athlète, l’essai sera alors marqué comme « NO REP ».
Il est à noter cependant, qu’un léger avancement des jambes lors du point culminant du balancement de l’athlète, là où ce dernier se retrouve en avant de la barre fixe est toléré, à partir du moment où les jambes de l’athlète restent tendues et alignées avec l’articulation des hanches.
FAUTE N°7
LA FLEXION DES HANCHES
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes flexions des hanches au cours de la transition du muscle-up par l’athlète.
En effet, une flexion des hanches est tolérée, afin de faciliter le passage de l’athlète au-dessus de la barre fixe, cependant, cette tolérance ne doit pas être exagérée et ne doit pas excéder un angle d’environ 135°.
Dans le but de valider à coup sûr son essai, visuellement, les articulations des hanches, genoux et chevilles de l’athlète doivent s’aligner le plus verticalement possible, afin de ne pas laisser de doute à l’arbitre chef de plateau. Si l’arbitre chef de plateau juge que la flexion des hanches est trop exagérée, alors ce dernier marquera l’essai de l’athlète comme « NO REP ».
FAUTE N°8
DÉFAUT D’EXÉCUTION DE LA TRANSITION DU MUSCLE-UP
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes exécutions de la transition du muscle-up ne respectant pas la réglementation en street lifting.
En effet, au moment de la transition, lorsque l’athlète cherche à basculer au-dessus de la barre fixe, les coudes de ce dernier doivent franchir simultanément la barre fixe. Si l’arbitre chef de plateau juge que l’athlète ne respecte pas cette consigne d’exécution, alors, cela entraîne automatiquement la non validation de l’essai par l’athlète, l’essai sera alors marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°9
LE REPOS DU TORSE ET LE CHANGEMENT D’ÉCARTEMENT DES MAINS
Est considéré comme faute à sanctionner, le repos du torse sur la barre fixe et le changement d’écartement des mains de l’athlète.
En effet, une fois que l’athlète entame l’exécution de son mouvement, celui-ci doit s’effectuer sans « temps mort » et sans modifier l’écartement des mains qu’il aura adopté au début de son mouvement.
Sera alors sanctionné :
- tout enfoncement du torse de l’athlète sur la barre fixe, afin de faciliter la poussée ou modifier l’écartement des mains,
- tout déplacement latéral des mains sur la barre fixe.
Si l’un de ces critères n’est pas correctement respecté, alors l’arbitre chef de plateau marquera l’essai de l’athlète comme « NO REP ».
FAUTE N°10
DÉFAUT DE VERROUILLAGE DES COUDES À LA FIN DU MOUVEMENT.
Est considéré comme faute à sanctionner, l’extension incomplète des coudes à la fin de l’exécution du muscle-up par l’athlète.
Visuellement, les articulations des mains, coudes et épaules doivent s’aligner le plus verticalement possible, afin de ne pas laisser de doute à l’arbitre chef de plateau. Si l’une de ces articulations n’est pas correctement alignée, alors l’arbitre chef de plateau marquera l’essai de l’athlète comme « NO REP ».
FAUTE N°11
TOUT MOUVEMENT DE L’ATHLÈTE ENTAMÉ AVANT LE SIGNAL DE L’ARBITRE CHEF DE PLATEAU
Est considéré comme faute à sanctionner, tous mouvements entamés avant l’ordre verbal de l’arbitre chef de plateau.
En effet, une fois l’athlète en position de départ sur la barre fixe et lorsque l’arbitre chef de plateau, aura jugé que la position de l’athlète respectait les consignes d’exécution propre au mouvement du muscle-up de compétition. Alors, l’arbitre chef de plateau donnera l’ordre verbal audible « GO », afin de signaler à l’athlète qu’il peut entamer l’exécution de son mouvement.
Si ce commandement n’est pas respecté, l’essai de l’athlète sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°12
TOUTE REDESCENTE DE L’ATHLÈTE AVANT LE SIGNAL DE L’ARBITRE CHEF DE PLATEAU
Est considéré comme faute à sanctionner, toutes redescentes de la barre fixe avant l’ordre verbal de l’arbitre chef de plateau.
En effet, si le street lifter redescend directement de la barre fixe après avoir atteint la position finale et avant le commandement de l’arbitre chef de plateau « GO », alors l’essai de ce dernier sera marqué comme « NO REP ».
FAUTE N°13
TOUS MOUVEMENTS NE RESPECTANT LES CONSIGNES D’EXÉCUTION
Est considéré comme faute à sanctionner, tous mouvements ne respectant pas les consignes d’exécution propre au mouvement du muscle-up de compétition en street lifting. Plusieurs consignes d’exécutions sont à respecter, en fonction de là où se trouve l’athlète.
Si l’un de ces critères n’est pas correctement réalisé, alors l’essai de l’athlète sera marqué comme « NO REP ».
Vous pouvez retrouver toutes les consignes détaillées concernant le muscle-up en compétition de street lifting, en tapant directement sur Youtube, le titre suivant :
équipements et accessoires
Lors des compétitions de street lifting, divers matériels sont obligatoires et autorisés sur le mouvement du muscle-up.
Il convient alors pour l’athlète d’en prendre minutieusement connaissance, afin de respecter le règlement de compétition dans le but d’éviter toute disqualification inutile.
Les seuls matériels obligatoires et autorisés sur le mouvement du muscle-up en compétition de street lifting sont :
- la ceinture,
- la magnésie,
- les bandes de poignets.
Tous autres matériels ne figurant pas sur la liste mentionnée ci-dessus est considéré comme interdit.
LA CEINTURE
Ne sont autorisé en compétition de street lifting, que les ceintures fournies par l’organisation chargé de l’événement. Les ceintures permettant le lestage sont généralement équipées du corps de la ceinture et d’une chaîne en acier. Néanmoins, cela peut varier d’une compétition à l’autre et l’emploi d’une corde d’escalade peut aisément remplacer la chaîne en acier. Il convient alors pour les athlètes d’en prendre rigoureusement connaissance.
Ces dernières doivent toutefois correspondre à un certain cahier des charges :
Corps de la ceinture :
- Taille unique.
- Corps de la ceinture en nylon ou kevlar®.
- Ne doit comporter aucun rembourrage.
- Largeur minimum du corps de la ceinture : 7 centimètres.
- Deux mousquetons aux extrémités du corps de la ceinture, afin de relier le corps de la ceinture au moyen de lestage (chaîne ou cordage d’escalade).
- Mousqueton de sécurité (en D) en aluminium avec système de verrouillage (système automatique TRIACT-LOCK et/ou système manuel SCREW-LOCK), répondant aux normes : CE EN 362, CE EN 12275 type H, UIAA 121.
- La ceinture peut-être de plusieurs couleurs ou de toutes les couleurs sans logo, badges ou emblèmes ou peut porter un logo, badges ou emblèmes :
– de sa fédération nationale,
– du lieu/nom de l’événement/compétition.
Moyen de lestage avec chaîne :
- En acier.
- Diamètre minimum des maillons : 6 millimètres.
- Poids maximum de la chaîne : 800 grammes.
- Indiquer le poids de la chaîne à l’ensemble des compétiteurs.
Moyen de lestage avec corde d’escalade :
- Corde statique (corde dynamique ou semi-statique interdit).
- Diamètre de la corde minimum : 10 millimètres.
Petite particularité pour l’emploi de corde d’escalade, comme moyen de lestage. En effet, afin de préserver l’intégrité physique des athlètes, le cordage devra être relié aux deux mousquetons par un moyen de nœuds d’attaches et il est généralement recommandé d’utiliser le nœud du « huit double », suivi d’un nœud « d’arrêt », afin de consolider le tout.
Chaque ceinture possède ces avantages et inconvénients, les ceintures avec moyen de lestage par chaîne en acier représente un ajout de charge additionnelle non négligeable, qu’il convient de minutieusement étudier et prendre en compte, afin que l’athlète ne soit pas pris au dépourvu le jour de la compétition.
LA MAGNÉSIE
L’utilisation de magnésie (carbonate de magnésium) est autorisée, mais n’est pas obligatoire. Elle doit néanmoins être fournie près du plateau de compétition et laissée au seul jugé des athlètes.
Il n’en reste pas moins vrai, que l’utilisation de la magnésie représente un atout indéniable à l’heure actuelle. En effet, cette dernière permet (lorsque bien utilisée) une :
- Augmentation du nombre de répétition, par une amélioration de l’endurance de force de la poignée (grip).
- Amélioration de la force de la poignée (grip), sur un effort unique et/ou répété.
- Amélioration de la capacité des athlètes à appliquer suffisamment de force de préhension, pour limiter le glissement de la barre.
- Réduction de la formation de corne et/ou ampoule, par l’augmentation de la friction entre les mains et la barre. [1] [2] [3]
Petit aparté concernant ce dernier point, en effet, les dernières recherches suggèrent que c’est le fait d’appliquer puis de retirer de la magnésie des mains, qui augmenterait le coefficient de friction et le grip. Une quantité trop importante de magnésie sur la paume de la main agit comme un lubrifiant, avec les particules de magnésie bougeant facilement sur elles-mêmes et la peau. En appliquant d’abord de la magnésie pour absorber l’humidité des mains, puis en l’enlevant, la friction entre la et/ou la barre et la peau est optimisée. Ceci défend les habitudes pénibles des athlètes qui plongent leurs mains dans la magnésie, puis les claquent et frottent, afin d’enlever l’excédent de magnésie. [4]
Également, ces bénéfices peuvent être extrapolés à des disciplines sportives avec mouvements de force et expansivité tel que le Soulevé de Terre, l’Épaulé Jeté et l’Arraché sur des efforts uniques et/ou répétés.
L’utilisation de la magnésie doit toutefois correspondre à un certain cahier des charges :
- La magnésie ne doit pas être étalée où recouvrir la barre.
- La magnésie ne doit pas être étalée sur une autre surface que les mains.
- La magnésie ne doit pas être dispersée par un claquement des mains (provoquant un nuage de magnésie).
En effet, la dispersion de magnésie peu augmenter le nombre de particule dans l’air par 2.400%, et environ 14% des particules inhalées sont retenues dans les alvéoles pulmonaires. Bien que la magnésie n’ai pas fait état de toxicité (aucune recherche n’a été faite à ce sujet), il est plus prudent de réduire l’accumulation de magnésie en consignant les athlètes de l’utiliser uniquement pour sécher leurs mains. [5]
LES BANDES DE POIGNETS
L’utilisation des bandes de poignet, en compétition de street lifting est autorisée, mais n’est pas obligatoire. Elle est laissée au bon jugement de l’athlète qui doit lui-même s’en approvisionner, s’il en juge bon d’en faire usage.
Néanmoins, ces dernières doivent toutefois correspondre à un certain cahier des charges :
- Largeur maximale des bandes : 8 centimètres.
- Longueur maximale des bandes : 1 mètre (manchon, pièce de velcro et languette de fermeture velcro doivent être inclus dans les 1 mètre de longueur).
- Un passant peut être fixé pour faciliter la pose, mais il ne doit pas recouvrir le pouce ou les doigts pendant le mouvement.
L’utilisation de bandes de poignets sur le mouvement de muscle-up peut représenter un atout majeur, puisqu’en effet, il a été démontré que ces dernières préviennent les blessures et notamment les blessures les plus courantes sur le mouvement du muscle-up, à savoir : [6] [7]
- Les foulures et les tendinites.
- Le syndrome du canal carpien.
Cette prévention des blessures grâce aux bandes de poignets, est notamment marqué par le fait que son utilisation permet la conservation des poignets dans un bon alignement de travail, ce qui engendre une réduction accrue de tous les mouvements instables traumatisant par conséquent, l’articulation de ces poignets.
Mais au-delà de l’aspect sécuritaire que ces bandes provoquent, elles permettent également d’améliorer la performance sportive sur le mouvement du muscle-up. En effet, en utilisant les bandes de poignets, l’athlète apporte un soutien supplémentaire à ses poignets qui va alors limiter grandement l’extension exagéré de ces derniers. [8]
En limitant cette extension exagérée qui arrive notamment lors de l’exécution du mouvement de muscle-up, l’athlète évite une surutilisation de ses poignets, qui génère alors une stabilité supérieure à son exécution de mouvement. Et lorsque l’on sait que plus un mouvement est stabilisé, plus il devient efficient et enclin à la performance sportive, on comprend alors assez facilement que l’utilisation des bandes de poignets, constitue un atout majeur de performance sportive sur le mouvement de muscle-up. [9]
En d’autres termes, les bandes de poignets permettent la performance sportive de par le fait qu’elles apportent une stabilité supplémentaire lors de l’exécution du mouvement de muscle-up, en conservant les poignets dans un bon alignement de travail pour produire un maximum de force sans contrainte. [10]
Néanmoins, cela reste à nuancer, puisque sur le mouvement de muscle-up, l’athlète cherche à conserver une certaine mobilité de ces articulations des poignets, afin de faciliter la phase dite de « transition ». L’utilisation des bandes de poignet sera essentiellement utilisée par une catégorie d’athlète, ayant une hyper mobilité des articulations des poignets.
tenue vestimentaire
Pour terminer, le règlement stipule qu’une tenue vestimentaire adaptée est obligatoire en compétition de street lifting, vous retrouvez ci-dessous, une liste récapitulant l’ensemble des différents habillements obligatoire, autorisé et interdit :
- Obligation de porter un tee-shirt,
- interdiction de porter un tee-shirt manche longue.
- Obligation de porter un short ou cuissard (appelé également « legging » court ou short de compression),
- interdiction de porter un jogging ou « legging » long.
- Obligation de porter une paire de chaussure de sport,
- interdiction de porter une paire de claquette ou sandale.
- Obligation de porter une paire de chaussette de longueur moyenne ou courte (également appelé « socquette »),
- interdiction de porter une paire de chaussette longue.
Si l’un de ces critères n’est pas respecté, alors l’athlète sera automatiquement disqualifié !
Pour plus d’informations :
- [1] Kilgas MA, Drum SN, Jensen RL, Phillips KC, Watts PB. – The effect of magnesium carbonate (chalk) on geometric entropy, force, and electromyography during rock climbing. – Journal of Applied Biomechanics – 2016.
[2] Yamaguchi T and Hokkirigawa K. – Magnesium carbonate and rosin powders stabilize sliding motion between rubber-gloved human hand and grasped cylindrical bar. – Journal of Advanced Mechanical Design, Systems and Manufacturing – 2015.
[3] Pusnik I and Cuk I. – Thermal imaging of hands during simple gymnastics elements on the wooden bar with and without the use of magnesium carbonate. – Science of Gymnastics Journal – 2014.
[4] Li FX, Margetts S, Fowler I. Use of ‘chalk’ in rock climbing: sine qua non or myth ? – Journal of Sports Science – 2001.
[5] Alves C, Calvo AI, Marques L, Castro A, Nunes T, Coz E, Fraile R. Particulate matter in the indoor and outdoor air of a gymnasium and a fronton. – Environmental Science and Pollution Research – 2014.
[6] Coutinho, Marilia. – “The Wrist Wrap as a Protective and Performance Enhancing Device in Powerlifting.” Penn State University – 2007.
[7] The Mayo Clinic Radio – Syndrome du canal carpien – Radio Health Minute – 02 décembre 2020.
[8] Coswig VS, Machado Freitas DF, Gentil P, Fukuda DH, Del Vecchio FB – Kinematics and Kinetics of Multiple Sets Using Lifting Straps During Deadlift Training. – J Strength Cond Res – 2015.
[9] Harris, Dillon R.; Cardaci, Thomas D.; Cintineo, Harry P.; Pham, Richard D.; Dunsmore, Kristen A.; Funderburk, Leslee K.; and Machek, Steven B. – « The Prevalence of Wrist Wrap Use in Actively Competing Powerlifters, » International Journal of Exercise Science: Conference Proceedings: Vol. 2: Iss. 14, Article 149 – 2022.
[10] Valério DF, Berton R, Barbieri JF, Calzavara J, De Moraes AC, Barroso R. – The effects of lifting straps in maximum strength, number of repetitions and muscle activation during lat pull-down. – Sports Biomech – 2019.